bonjour mes cheries,aujourdhui il a fait beau ,de temps en temps une pluie tres fine,je me suis réveillée à 4h16mn, ça va donc j'ai bien dormi,la matinée j'ai fait le ménage ,cuisine jusqu'à 11h ,puis je suis sortie juste pres de chez moi pour acheter ce qui manquait, car dans la cuisine ,ya toujours du manque ,au fur et à mesure je marque sur une feuille et quand la liste est grande j'y vais ,en plus j'aime bien marcher, m'aérer,je suis rentrée vers 12h, j'ai mangé, rangé mes achats , puis pris la serpiliére jusqu'à 13h30 ,j'ai fait ma priére et je me suis étalée sur le lit en face de la télé : france 2, toute une histoire, aujourd'hui il y avait un theme qui m'a vraiment plu"on ne dit jamais ça n'arrive qu'aux autres"le sujet était aux alentours de cette phrase,je n'ai pas dormi,et vers 16h 20 c'est les préparatifs dans la cuisine pour ma petite famille ,car mon mari et mes filles ne tardent pas à entrer, voilà je tue mon temps en travaillant à longueur de journée, quand je me sens bien ,je bosse  c'est tout ce que j'ai appris depuis mon tes jeune age :le travail, le travail......quand je suis malade je suis malheureuse parceque je ne peux pas travailler et que je ne peux pas faire plaisir aux autres c'est ça mon probleme.

Je vous souhaite de passer un agréable apres midi , une bonne soirée et une bonne nuit,je vous envoies des milliers de bisous pleins de chaleur d'alger la blanche.

Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village nordique, un atelier de charpentier. Un jour que le Maître était absent, les outils se réunissent en grand conseil sur l’établi. Les conciliabules furent longs et animés, ils furent même véhéments. Il s’agissait d’exclure de la communauté des outils un certain nombre de membres.

L’un prit la parole : « Il nous faut, dit-il, exclure notre sœur la scie car elle mord et elle grince des dents. Elle a le caractère le plus grincheux du monde ».

Un autre dit : « Nous ne pouvons conserver parmi nous notre frère le rabot qui a un caractère tranchant et qui épluche tout ce qu’il touche ».

« Quant au frère marteau, dit un troisième, je lui trouve un caractère assommant et tapageur. Il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le ».

« Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens qui ont un caractère aussi pointu ? Qu’ils s’en aillent ! Et qu’on chasse le papier de verre dont il semble que la raison d’être dans cet atelier soit de toujours froisser ».

Ainsi discouraient en grand tumulte les ouvriers du charpentier. Tout le monde parlait à la fois. L’histoire ne dit pas si c’était le marteau qui accusait la scie, et le rabot la lime, mais il est probable que c’était ainsi car, à la fin de la séance, tout le monde était exclu.

La réunion bruyante prit fin subitement par l’entrée du charpentier dans l’atelier. On se tut lorsqu’on le vit s’approcher de l’établi. Il saisit une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec le frère rabot au ton tranchant qui épluche tout ce qu’il touche. Le frère ciseau qui blesse cruellement, notre sœur la râpe au langage rude, le frère papier de verre qui froisse … tous entrèrent successivement en action. Le charpentier prit alors nos frères les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne et fait du tapage. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un berceau, pour accueillir l’enfant à naître, pour accueillir la vie.