Ce lundi le CHU de Liège organise un dépistage gratuit du cancer de la peau de 8h45 à 17h, sous la grande verrière du hall du CHU au Sart Tilman. Michèle, touchée par un cancer de la peau il y a un an, insiste sur l’importance du dépistage.
Ce lundi le CHU de Liège organise une grande journée de dépistage gratuit du cancer de la peau de 8h45 à 17h. Chaque année dans notre pays, 24.000 nouveaux cas sont détectés. Entre 400 et 500 personnes décèdent du cancer de la peau en Belgique chaque année.
"Il a tout de suite proposé de m’opérer deux jours après"
Michèle a 58 ans. Elle a été touchée par un cancer de la peau il y a un an. Elle s'en est sortie. À l'époque, aucun symptôme si ce n'est un grain de beauté dans le dos. "En essayant des robes pour le mariage de mon fils, ma cousine m’accompagnait et elle a été attirée par la forme de mon grain de beauté". Il était situé dans le milieu du dos. Michèle ne l'avait jamais vu. Après quelques semaines, elle se décide à aller consulter et là, le verdict est sans appel. "Directement le médecin a observé mes grains de beauté et il a tout de suite proposé de m’opérer deux jours après."
Pas un cancer douloureux donc difficilement détectable
Michèle insiste sur l’importance du dépistage. "Je me sentais en pleine forme, donc je crois qu’il est vraiment important pour les patients de venir une fois par an systématiquement faire une petite visite chez un dermatologue. Ça vaut la peine, au moins pour sauver sa vie." Le dépistage est effectivement essentiel car le cancer de la peau n'est pas douloureux et ne provoque pas de symptômes importants au début. Il faut être particulièrement attentif aux grains de beauté qui changeraient de forme, de couleur et d'aspect. "C’est surtout l’aspect clinique, quelque chose qui change. Mais le gros souci, c’est qu’au démarrage, on ne sent rien, on n’a pas mal. Et déjà quand ces lésions commencent à saigner ou commencent vraiment à chatouiller ou quand ça devient très grand, friable, des croutes, etc on est déjà dans des stades qui sont souvent bien avancés", a expliqué le professeur Arjen Nikkels, chef de service de dermatologie au CHU de Liège, au micro d'Antoine Schuurwegen pour Bel RTL.
