Quand j'étais au boulot, Homme a téléphoné sur la ligne du magasin. Quand j'ai entendu sa voix, j'ai craint le pire car d'habitude nous communiquons si besoin par textos discrètement.

Il m'a dit qu'il sortait du vétérinaire car Capone avait fait des choses bizares pendant mon absence, comme s'il délirait. Il a eu peur et il l'a apporté chez le vétérinaire. Ce dernier a dit qu'il fallait immédiatement l'amener à la clinique vétérinaire.

Homme est passé au magasin, j'ai embrassé mon chat comme jamais sur le parking. Je pleurais si fort en le tenant dans mes bras que j'ai cru que j'allais m'évanouir. Pourquoi aime-t-on si fort ces bêtes ?! Comment se fait-il que nous pouvions les considérer comme un membre à part entière de la famille ?!

Homme est parti l'y déposer. Ils lui ont fait une prise de sang, mis un catétère. Ils doivent nous appeler après les résultas de la prise de sang.

Maintenant, il est dans une cage avec une couverture, dans le noir. Et il est tout seul en pensant que nous l'avons abandonné et moi je devient folle. Un chat, c'est comme un petit enfant, il ne peut pas comprendre que c'est pour son bien. Tout ce qu'il voit, c'est qu'on le laisse comme ça, tout seul dans sa souffrance. ça me rend malade de l'imaginer là bas même si je sais que nous n'avons pas d'autre solution.

Je suis désolée d'être si noire ce soir, ce n'est pas torp mon genre, mais là je vais très mal. Je suis à bout de nerf. J'ai tellement peur.

J'ai annulé ma soirée car je ne tiens pas 5 minutes sans pleurer comme une imbécile. Je préfère rester chez moi car je sais que je ne profiterai pas de ma soirée. Là, rien ne peut me changer les idées.