Bonjour les amies!

Comment allez-vous?

Pardon, j'ai vraiment cumulé les soucis.

Mais c'est derrière maintenant!

Je vais bien.

Pour répondre à Lucile, non il ne s'agit pas du cinglé qui m'a terrassée fin 2013, mais de celui que j'ai aimé de 1998 à 2002/

J'ai réglé ce deuil, pris le temps de revoir les 4 ans et demi de relation, et finalement non, ce n'était pas l'homme de ma vie, ce n'était pas la relation idyllique que je m'imaginais.
Aujourd'hui, quelquechose de nouveau me ronge... depuis 2 bonnes semaines j'en ai pris conscience et, je vais vous l'expliquer, je ne sais pas si j'ai partagé cela avec vous lorsque ça a eu lieu car c'était très personnel et dur à vivre.

En 2013, je suis tombée accidentellement enceinte.

J'ai réfléchi des jours et des nuits, j'ai pleuré toutes les larmes de corps en décidant de mettre un terme à cette grossesse.

Parce que j'étais seule, nous avions rompu .

Parce que mettre au monde un enfant de pervers narcissique et petit fils de schizophrène était impensable.

Parce que si je l'avais gardé je ne lui aurais jamais dit qui était son père...

Pauvre enfant...

Alors j'ai ôté la vie à cet amas de cellules que j'aimais déjà tellement.

Et tout s'est passé si mal

Hémorragies, solitude face à cela (heureusement que ma meilleure amie était là pour me prendre dans ses bras)

Et ce conflit à l'intérieur de moi-même...

Car je le voulais cet enfant.

Bref, (le géniteur a tout su... grossesse, décision, conséquences catastrophiques sur ma santé. Et ça m'a permis de tirer un trait car il a été tellement égoiste... je m'empoisonnais de l'intérieur à cause de ce corps étranger que je n'arrivais pas à rejeter, et il n'a fait que se plaindre de perdre l'enfant qu'il aurait voulu avoir avec moi) , je n'ai jamais fait le travail de deuil de cet enfant.

Et mes maladies, somatisations, insomnies, c'est ça qui refait surface.

Alors je pleure.

Vous l'écrire me fait remonter les larmes.

Je suis heureuse, vraiment.

Mes enfants sont rentrés de vacances sereins et heureux

Ma maison est belle, bien rangée

Mon groupe avance bien

Le duo aussi

 Un nouveau projet vient se greffer.

Je travaille à partir du 1er septembre

Et je m'aime et m'accepte comme je suis.

Même que mon coeur continue de battre pour celui que j'ai baptisé nounours, avec qui j'ai eu une aventure d'une nuit et d'une journée mi juin.

Je l'aime comme personne..

Je sais je l'ai déjà dit, et pourtant tout est si différent

Il me sourit, je ris bêtement, il est triste, je suis triste et lui souris pour le revoir sourire.

Il me ressemble sur tant de points, et est tellement différent, complémentaire.

Bref, peut-être que jamais ça ne marchera, peut-être que si.

Mais si la vie m'a fait croiser son chemin ce n'est pas pour rien.

Et lui, je l'aime à tel point, que je suis patiente comme je ne l'ai jamais été auparavant.

Je l'écoute, on se voit de temps en temps, à son boulot. Donc pas de flirt, mais des regards, des sourires, sa main qui me caresse le dos, qui me prend le bras...

Bref ces petits riens qui me font planer...

Lui aussi m'écoute, me console parfois.

Il sait que quelque chose me ronge mais ne sait pas quoi.

Je sais ce qui le fait souffrir...

Et on se tend la main.

Bref, il me faut "accepter l'inacceptable"

Et je n'y arrive pas... pas encore.

J'hésite à rappeler ma psy pour une séance... Car pas les moyens.

Bref voilà.

Côté poids, suis toujours en haut de la courbe

J'ai pas envie de faire d'efforts, j'ai envie de me faire plaisir, j'ai envie de ne pas me poser de question.

J'aime ces soirées entre nanas à manger et boire, j'aime quand Nounours me fait gouter des alcools qui m'arrachent les poumons puis me font pleurer de rire, alors pour le moment, je ne change rien.

Voilà, un résumé...

Je vous embrasse et vous aime.

Et vais me tenir à ce blog, vous lire quand je peux trouver le temps, et là vais essayer de dormir.

GROS BISOUS