Aujourd'hui le temps est gris. Il ne pleut pas encore, mais ça ne va pas tarder. Mais qu'à cela ne tienne. Les parapluies sont nos amis . Bon, ils sont presque tous en piteux état, mais si on cherche bien on en trouve quand même un qui peut servir.

 Les bons, ceux qui n'ont pas de baleines cassées, ceux qui se referment encore quand on pousse sur le bouton, ceux qu'on arrive encore à ouvrir avant d'être complètement trempée et qui ne se retournent pas au moindre coup de vent, ceux-là on les a laissé trainer chez le coiffeur ou dans une salle d'attente. On est retourné sur nos pas, nous demandant où on a bien pu le mettre. On se rend compte, que même si on n'achète rien, on rentre dans quand même beaucoup d'endroits en une journée. Alors si on ne s'en rend compte que le jour suivant, on est perdu et le parapluie avec....

Si je devais compter le nombre de parapluies que j'ai déjà achetés, je ne sais pas si mes capacités mentales arriveraient à inscrire ce chiffre qui doit être faramineux. Si en plus je comptais ceux que j'ai empruntés et dont je n'ai jamais retrouvé le propriétaire, je crois que j'arriverais à un nombre que je n'arriverais plus à prononcer....

Il faudrait peut-être que je jette tous ces parapluies tristounets qui battent de l'aile, mais...mais...et oui....la valeur sentimentale...toujours cette horrible valeur sentimentale qui fait que l'on garde même un pot fait avec le rouleau en carton des papiers toilettes dans lequel prône une marguerite en papier,  cadeau pour la fête des mères 1973 ?

Gros bisous et bonne journée plus ensoleillée pour vous, j'espère