Ingrédients

• 6 escalopes de dinde
• 500 g de champignons de Paris
• 15 cl de crème fraîche 0% de MG
• 20 g de beurre allégé
• 1 bouquet de ciboulette
• 2 c. à soupe d'huile d'olive
• sel, poivre
• Préparation
• Nettoyez les champignons et coupez-les en quatre.

Faites chauffer l’huile d'olive dans une sauteuse, mettez-y les champignons et faites-les sauter à feu vif.

Salez et poivrez, parsemez de la moitié de la ciboulette, ajoutez la crème fraîche. Mélangez et laissez cuire sur feu très doux.

Faites fondre le beurre dans une poêle, posez les escalopes de dinde et faites-les dorer à feu vif des deux cotés.

Baissez le feu et prolongez la cuisson 15 min en retournant régulièrement les escalopes.

Répartissez les champignons dans les assiettes, ajoutez les escalopes, parsemez-les du reste de ciboulette et servez aussitôt.

Laissez rêver les enfants


Un arrêt sur images, sur des odeurs, des couleurs et des saveurs, des cantiques et de la musique du temps des fêtes. En ce temps là, l’éclat de nos regards était l’essence du bonheur. La magie de Noël opérait sous cette blanche neige qui tombait en gros flocons, alors que nous allions à la messe de minuit. 

Chaque année, je revisitais Noël ! Dans mon cœur d’enfant, il faisait chaud, régnait l’amour, l’échange et le partage. Avec jubilation et fébrilité, nous attendions la venue du Père Noël avec ses rennes et son traîneau. Il descendait du ciel avec des cadeaux par milliers, les distribuait de maison en maison pendant que les petits enfants dormaient. Nous avions été sage l’année durant, il passait et comblait nos rêves. 

Depuis la nuit des temps, l’histoire du Père Noël se raconte d'anecdotes toutes aussi féeriques et intéressantes les unes des autres. Je garde de beaux souvenirs de mes Noëls d’enfant où, la maison sentait si bon pour le réveillon ; des bûches crépitaient au cœur de la cheminée, le sapin scintillant installé dans un coin du salon et, la parenté réunie festoyait toute la nuit. Au pied du sapin, la crèche de l’enfant Jésus déposée, entourée des cadeaux enrubannés que nous espérions recevoir. J'avais le coeur à l'envers en voyant le regard plein d'espoirs de ceux qui n’avaient ni mitaines ni manteaux, ni bottes chaudes ni tuques pour se garder bien au chaud durant l'hiver.

Un jour, une cousine dit à son jeune cousin : « Sais-tu que le Père Noël n’existe pas ? » Abasourdi était le petit chérubin. Triste, ne sachant quoi penser de ce qu’il venait d’entendre, auprès de sa maman, il chercha réponse à son questionnement. C’est avec le cœur rempli d’émotions que sa maman le rassura, apaisant son cœur d’enfant. Elle lui dit : « Mon petit, le Père Noël existe bel et bien, il est immortel ! Sans lui, tous les petits enfants du monde seraient bien tristes et malheureux, tu ne penses pas ! Ce que tu ne vois pas, habite l'éternel, mon chéri ! L’essentiel est invisible pour tes jolis yeux mon bébé ! » 

Naguère, les gamins étaient persuadés de l’existence du Père Noël, les parents leurs ayant transmis cette belle croyance. Malheureusement, aujourd’hui, ils ont perdu la foi en ce beau Rêve qui jadis, illuminait d’espoir leur petit cœur ! Dommage que les veillées de Noël aient perdu de leur charme, de leurs valeurs réelles et toute la magie d’antan car l’authenticité de l’amour a perdu son sens du partage et de l’échange. L’Amour n'est plus vraiment à la Fête, trop de gens, au fil des ans, se sont attachés aux biens de consommation. 

Dans la beauté de son innocence, l’enfant a besoin de croire à cette historiette, à cette fable qui, met son esprit et son bonheur en fête. Ne faisons pas de l’enfant un adulte avant le temps. Permettons-lui de voir la Poésie du Temps. Redonnons-lui la rêverie d’un être éveillé. Si on lui enlève le Rêve dès son enfance, comment pourra-t-il encore croire à l’espoir et la foi de ses songes ? Aussi longtemps que possible, laissons la part du rêve aux enfants.