(image pour Xahoyu, je sais plus où je l'ai trouvée mais elle m'a fait évidemment penser à toi :P)


Alors comment ça va ? Attendez, je me tâte.
On dirait que vider un peu mon sac m'a fait du bien, et j'avouerai les coups de hache aussi (grr !).

Donc, faire le deuil de ce que j'aurai jamais ? Oui, j'y travaille. Chéri n'avait pas fait la vaisselle hier soir, n'avait rien rangé ? Curieux, ça m'a enervée, et m'adonner à ces tâches ménagères m'a un peu défoulée.

Je regrette juste ce côté "non-dit" hyper présent. Il sait que ça va pas, mais surtout ne pas en parler !!! Bien laisser les choses s'aggraver, c'est mieux !!!

Donc, oui, madame le nain, cette fois-ci, je vais encore tenter de pas y penser, même si ça me rend pas heureuse pour le moment, être ni heureuse ni malheureuse c'est mieux que d'être totalement malheureuse (comprenne qui pourra).

N'empêche que c'est triste d'en arriver là, mais ça on le sait.

On verra comment il va réagir...parce que attention, hein, son confort émotionnel, il y tient, le Chéri !
Si je suis déprimée au possible, mais que je reste gentille et câline, ça va. Si je suis de mauvais poil, grognonne, il est malheureux, le pauvre (si, si, c'est vrai, je sais que vous ça vous étonne pas mais moi ça m'enerve un tantinet). Comment ça, j'ai l'impression qu'en fait il est un tantinet égoïste ? Meuh non...


C'est un homme, il n'est pas égoïste, il est. Stout. Changeons de sujet.


La déprime.
Oui, je sais, je déprime.
En même temps, je déprime depuis pas loin de 10 ans (première crise d'angoisse à 14 ans, ah, que de bons souvenirs, comme le temps passe...), j'ai vu une bonne dizaine de médecins, psychiatres, psychanalystes, autres. J'ai pris des médicaments (reste que le Lexomil est à mon sens un bon médoc, ça a le mérite de me calmer, c'es con, j'en ai plus ! :D).
Je sais que je devrais revoir quelqu'un. Je me suis renseignée pour l'EMDR avec des psychologues, 70€ la séance, deux fois par semaine, c'est même pas concevable (je gagne à peu près un SMIC).

J'aime pas les antidépresseurs. J'ai été trois ans sous Deroxat, et un an sous Prozac. Cela dit, le Prozac me faisait moins d'effets secondaires, à voir (j'en ai encore une boîte).

Le souci avec les psy c'est que je sais où sont mes problèmes, d'ailleurs c'est tellement évident (et j'ai tellement consulté) que je sais que 1+1=2. Le souci c'est que j'arrive pas à vivre avec. J'ai été maltraitée très jeune, je vis avec certains shémas que j'ai du mal à casser, même si avec les années ça va mieux...

Oui, ça va mieux ! Ce coup-ci, j'ai pas pensé à des moyens d'en finir (si, si, c'est un mieux).




Ah, oui, les exams.

Oui, je me bats, deudiou ! Vous pensiez pas non plus que j'allais me laisser rater ?
J'ai du mal, clairement, mais je fais tout pour être dans de bonnes conditions pour bosser...
Mes cours sont jolis, tout rangés dans de beaux classeurs, j'ai réinstallé le PC portable avec tout ce qu'il faut pour pouvoir bosser de la chambre si j'ai mal quelque part (ou pour pouvoir me reposer/bosser/me reposer), je lis mes cours, je fais de l'auto-persuasion, je me bats quoi.

J'ai juste peur pour le module PHP, comme dit précédemment, 14 de moyenne sur le premier exam, un module en graphisme que je compte bien tout cartonner, un module admin serveur sur lequel je suis en train de travailler pour sauver les meubles (avec projet à rendre qui compte pour 50% de la note et que je compte bien avoir au moins la note maximum), c'est juste que si j'ai moins de 8/20 en PHP (ou sur un autre module) je suis pas diplômée, c'est à dire que même si j'ai 16 de moyenne au total, je rate.
Il y a des rattrapages en septembre, semble-t-il, mais essayons de pas y aller ?



Alors le fond c'était hier ?
J'en sais rien, mais aujourd'hui j'étais heu, pas "mieux" à proprement parler, mais plus "blasée" quoi, ça faisait moins mal là-dedans.

Je sais que c'est la vie. C'est le plus dur à admettre. C'est comme ça, c'est tout, pour le moment je peux rien y faire...




Bisoux les cocottes, et merci pour vos coups de pieds au...hum, merci, quoi ^^