Oui, oui, c'est une photo de moi petite...
Les mauvaises nouvelles, des fois, ça a du bon...
J'ai donc attendu toute la journée le colis du transporteur. Pour finalement appeller à 18h, sur un numéro horriblement cher, histoire de vérifier quelle était leur notion de "livraison 72h".
Effectivement, le colis est dans le 57 (le nord est, pour les incultes :p), depuis hier matin, mais...on aura rien avant mardi minimum. Ben oui, les ponts, toussa...dur dur la vie, hein ?

Du coup, on va avoir la petite chérie...demain

La dame aux chats me prête une cage de transport (qui était avec la commande, ben vi, forcément), qu'on rammènera chez le véto d'à côté de chez nous...et en attendant d'avoir le filet de sécurité pour la fenêtre, ben soit on ouvrira pas, soit on fermera les volets, soit on entrouvra la fenêtre, bref...on s'arrangera.
Alors, bon.
Vous avez raison.
Ce déclic, je l'avais eu à 20 ans, le coup de me dire que je suis pas si moche que ça. Et ça avait été tout seul. 2 ans 1/2 de régime, mais tout naturel (et 25kg en moins en 18 mois...)
Je me disais que si je l'avais fait une fois, je pouvais le refaire quand je voulais, non ?
Ben non. J'avais oublié qu'entretemps, j'avais encore vécu des trucs pas sympa, et pas valorisants, et que mon état d'esprit à changé.
Mais à 20 ans, je pensais avoir toujours raison contre le monde entier, j'avais l'assurance de ceux qui n'ont jamais tort. Quelque part, faut bien dire que je suis moins invivable maintenant, je pense, moins narcissique, moins capricieuse, moins chiante quoi.
J'ai appris à me remettre en question, à admettre mes torts. J'ai reconnu mes erreurs, je me suis obligée à voir les choses en face, à reconnaître que des fois j'ai fait du mal aux autres, beaucoup de mal...
J'ai appris à arrêter de vouloir me tuer à tout prix, aussi, j'ai découvert que ma vie avait une valeur, au moins pour les autres. J'ai arrêté d'en vouloir à ma famille, j'ai compris que si ma mère ne m'aimait pas, et si mon père ne savait pas aimer sans manipuler, je n'y pouvais rien, et je ne pouvais pas nier que moi, si, je les aimais. Je me suis réconciliée, même si c'était renoncer à ma fierté à la con, j'ai admis que c'était aussi ma faute, et je leur ai dit que je les aimais, même pour ma soeur...
A 25 ans et des brouettes, j'ai pas mal changé. J'ai travaillé, fait des jobs pas toujours vlorisants, pour manger et payer le loyer. J'ai découvert que même si les autres disent que j'ai du talent, que je suis douée dans mon vrai métier, ça ne suffit pas toujours. J'ai appris à faire des efforts, à travailler mes compétences, à ne plus me baser uniquement sur mes acquis, à me battre.
A 25 ans, j'ai morflé. J'ai aimé, passionnément, à en crever. J'ai appris que l'amour c'était pas forcément les grandes scènes passionnelles. Et décidé d'arrêter de me détruire à travers lui, en le quittant, même si la souffrance était invivable, j'ai traversé ça. A 25 ans, j'ai tout plaqué, deux fois, j'ai recommencé ma vie de zéro. On dirait pas, comme ça, mais en 5 ans je sus devenue vachement moins prétentieuse.
Et puis j'ai rencontré mon amour, celui qui ne me fait pas de mal, celui que j'aime, et qui m'aime, et qui m'accepte comme ça, qui ne me prend pas pour son jouet, qui me respecte et que je respecte. Je ne le punis pas comme j'ai fait pour les autres.
Ma mère et ma grand mère trouvent que notre relation manque de cette passion, de ce pep's, mais je m'en contrefous, la passion, ça fait mal.