Just one more night,
one more score.
Another question in my mind.
can't take no more.
Kissing the tear from my face,
as they fall to the ground in the silence...

In twilight, and faded times.
Spirits cold, with no love.
Bells ring the lonely chime...
Candle fire...
These lit dreams can't burn alone...


Je sais

"Faut pas déprimer" "Sois forte"
Je me suis répétée ça ces derniers temps, total, ma soupape a lâché.

Ca a commencé le jour de l'emménagement, puis j'ai ignoré, puis ça a continué.
Avec tout pour être heureuse, comment avoir un coup au moral ?

J'ai plus trop de problèmes d'argent, enfin, rien de catastrophique.
Un appart super beau.
Un chéri merveilleux.
Des amis gentils comme tout.

Puis, insidieusement, c'est revenu. Par les rêves, d'abord.
A force de me répéter que tout allait bien, ça allait s'arrêter, hein ?

Puis les rêves se sont faits plus sanglants, plus angoissants. Puis, au lieu de fuir, en me répétant que j'étais la plus heureuse du monde, je me suis retrouvée face à moi-même, puis j'ai sombré.

Deux semaines à me traîner. Les larmes aux yeux en permanence, prête à craquer à tout moment, et craquer de temps en temps, éclater en sanglots, seule dans mon beau salon.

J'avais beau réfléchir, je ne comprenais pas pourquoi j'étais comme ça, avec tout ça pour être heureuse. J'ai culpabilisé, et puis Chéri se faisait du souci.
Il voulait me prêter son épaule, je voulais pas pleurer sur lui, c'est dégueulasse, ça en fout partout. Et en fait, j'ai cédé, ça m'a fait du bien.

J'ai enfin compris un peu ce qui se passait.
Avoir toutes les cartes en main pour être heureuse. Pas l'habitude. Une envie folle de tout gâcher, de tout plaquer, de tout saccager, comme d'habitude. Mais cette fois-ci, l'envie d'être heureuse a surpassé l'envie morbide.
A ce moment, je pense qu'inconsciemment, j'ai dû disjoncter face à ce conflit complètement refoulé. Ma vie, pour le moment c'était de la violence, de la passion, de la haine, du conflit. On a ses habitudes...comme l'habitude que j'avais de déprimer en permanence, au moins, on reste dans le connu, c'est pervers, mais ça rassure.

De même que je me suis défaite de cette habitude confortable de déprimer, je dois me défaire de cette habitude confortable de vivre des choses épouvantables. Ca à l'air bizarre, dit comme ça, mais je vous jure que c'est pas facile.

Pas de conflit !
Ah, si, sur l'épluchage des carottes, avec Chéri...ça a duré 3 mn l'engueulade...
J'ai fini toutes les bières, j'ai un souci avec l'alcool ? Il le sait, il va m'aider qu'il a dit. Et il m'aide.

Pas de haine !
Je me suis réconciliée avec mon père, ma mère, ma soeur, sa mère, son père, je suis bien avec tout le monde, même que je crois que les gens m'aiment bien.

Pas de haine de soi ?
Finalement je m'habitue à ma présence. Applique à toi-même les principes que tu donnes aux autres : si j'ai des amis, qui m'aiment bien, c'est que j'en vaux la peine, non ?





Tout ça est très nouveau, d'où le pétage de plombs. Là ça va mieux.
Heureusement que je n'aime pas fuir mes problèmes. Ca a été très difficile de faire face, mais desormais je connais l'ennemi, je l'affronte, le couteau entre les dents !





Niveau régime ?

J'ai repris...pas tout...je reperds...je vous tiens informées de quand j'aurais vraiment de nouveau mes -4kg ! (j'en suis pas loin ^^)


Bisoux !