Si la montagne est femme, au ventre de rocaille,
Je suis son amoureux et caresse son flanc :
Convoitant son ubac, je lui livre bataille.
Elle suit, impavide en son capuchon blanc,
L'effort démesuré d'un soupirant futile
Qu'elle accable sans mot de son mépris cinglant.
Le vertige me guette en ma quête subtile
Lorsque ma main viole avec ténacité
La crevasse qui s'ouvre en une bouche hostile…
Si je glisse les doigts c'est par nécessité,
Dans le cocon rugueux d'insensibles entrailles
Que ne semble émouvoir tant de duplicité.
Ma lame dans la glace imprime ses entailles,
Elle affirme ma prise et me guide au sommet
Vers l'instant radieux de brèves accordailles.
Il faut qu'au bout du jour, si le ciel le permet,
J'étreigne avec ferveur, dans une ultime trêve,
La cime vierge encore, au front qui se soumet,
Pour qu'elle enfante au soir la splendeur de mon rêve…
Mona 1994
moi, la bavarde permanente ....
Bonne journée à toi, tu as marché un peu ? hier moi oui ... mais pas assez quand même ... il fait beau dans mon quartier !!!! je vais en profiter ...
à condition que, quand je serai prête le temps n'ait pas viré .... ca m'arrive fréquemment !!!
Bisous
Ce n'est là qu'un modeste don de la nature qu'il faut un peu travailler, mais je ne suis pas Victor Hugo ! Dommage, hein ! rire... De toutes façons, la poésie ne fait plus recette, donc on ne peut en vivre, simplement taquiner la muse de temps en temps, comme je l'ai fait par moments.
Grosses bises
poeme prestigieux ! tu joues avec les mots avec noblesse !
chapeau , mona ! tu es passée à coté d'une voie qui te tendait les bras !
gros bisous !!