Texte inspiré par « La philosophie légère de la mer »
de Cécile Guérard

Le Divin

Cette apparition de l’amour universel vêtue d’une grande robe blanche, auréolée de strass et de lumière, laisse libre court au sourire subtil de la pensée.
Cette projection irréelle de ce que nous aimons, s’imprègne de cette osmose profonde pour se fondre dans l’univers tout entier. Les qualités fondamentales se mêlent à l’irréalisme de la perfection. C’est le mirage de la simplicité embaumée du parfum de la complexité.
Les deux mains de cette magnificence se tendent vers nous et ne laissent jaillir que l’évidence du don de soi.

Vie et Pouvoir

De ce pouvoir universel subjuguant émane le cycle de la vie. Des intuitions magnifiques renouent avec l’esprit de curiosité, parfois sinistre messagère, parfois insatiable richesse, de pouvoir et de plaisir.

Alternativement les excès ou métaphores idéales dénoncent les errements de la pensée soulignés par l’avidité de la convoitise. La fécondité de la pensée infiltre l’imaginaire effrité de vérité.

Il ne reste alors qu’à apprivoiser les contradictions de ce flux régulier et aléatoire de ce spectacle conscient qu’incarne la vie.

                                                  

Cheminement de l’esprit

La promenade spirituelle, issue de secours avant d’envoyer tout promener, est un principe de sagesse.

Sollicité, le paysage est une raison supplémentaire de lever les vents contraires, du temps pur à soi et de nos accélérations du temps à travers les nouvelles technologies. Réconciliation de prendre le temps d’aller vite. Ouverture du monde, instant prodigieux, des jours, des mois, des années.

L’espace que nous parcourons, règle notre horloge intime ; notre esprit oscille, la nature décline ses couleurs arc-en-ciel en défiant la grisaille des trop grandes agglomérations.

Défroissée, notre conscience virevolte à travers notre regard sollicité librement de tant de chatoiement. 

L’œil alors papillonne se pose sur l’infime, s’envole vers la dentelle de brume légère et se fixe sur un collier de bruine scintillante.

Insolites, les arbres se fixent comme sur la toile du peintre, inspirée d’un paysage impressionniste aux dégradés multiples de ces teintes ayant toutes une âme.

Nos pensées glissent le long du chemin suivant le rythme d’un cœur vivant et heureux de l’être. Notre puissance d’exister, la sensation de plénitude nous propulsent vers notre devenir comme le tracé d’une perception obscurément prophétisée de notre vie.

                                                                          Aurore (Micky)  

                                                                                                   12/11/2006

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