Eh oui, il a bien fallu quitter cette magnifique région et les québecois si gentils.

Le premier jour, un peu sonnés par le décalage horaire, avec lui on est resté 24 heures pratiquement sans dormir, juste un peu fermé les yeux dans l'avion.

Le samedi 27: festival de la marche, organisé par la Fédération Quebecoise de la marche. Cela se passait au mont Tourbillon et nous avons été au parc de la forêt anciene du mont Wright avec les québécois inscrits à cette marche. Très heureux de retrouver nos amis rencontrés sur le chemin de saint Jacques de Compostelle. Il pleuvait, mais cela nous rappelait l'Espagne.

Le dimanche 28: visite de la ville de Quebec : le parlement,  le petit Champlain, la façade en trompe l'oeil peinte à l'occasion des 400ans de la fondation de la ville. Et les circuits touristiques habituels, c'était très beau.

Le lundi 29: tiens, pas de pluie ! le parc de la Jacques Cartier. On avait choisi le sentier qui s'appelle "les Loups" (on n'en a pas vu) D'un belvedère on pouvait voir les fractures du massif des laurentines après une balade de près de 3 heures dans une magnifique forêt de toutes les couleurs, comme onenvoit sur les cartes postales.

Le mardi 30: pas de pluie non plus, quel bol ! ça a été le sentier des falaises dans la vallée Bras du Nord avec l'impressionante chute Delaney qui tombe de 150 m de haut.

Le mercredi 1er : On a déménagé pour aller à Charlevoix (je pense que c'est la région qui s'appelle comme ça). On s'est arrêtés en route au cap Tourmente pourvoir les oies blanches qui s'arrêtent là pendant leur migration vers le sud. Elle font un boucan épouvantable, mais elles sont impressionnantes par leur nombre. Ce jour là il pleuvait des clous comme disent nos cousins !

Le jeudi 2: le parc national des hautes Gorges avec l'acropole des draveurs (driveurs en anglais). C'était les hommes qui étaient chargés de conduire (driver) les bois sur les rivières. Il tombait des clous de nouveau.

Le vendredi 3 : Le Mont du Lac des Cygnes. Journée de grande chance puisqu'on a pu voir 4 ours noirs (au loin il va sans dire !) qui grimpaient aux arbres pour manger des baies. Le spectacle, aux jumelles, nous a retenu un grand moment. Et arrivés au sommet de ce mont, une vue à 360°.

Le samedi 4 : Parc national du Saguenay. Sortie près des fjords. Bien sûr j'avais appris à l'école ce qu'était un fjord, mais je n'avais jamais vu. C'est magnifique.

Le dimanche 5 : encore une journée exceptionnelle. Sortie en mer pour voir les baleines et là, des quantités de phoques et de belugas près du bateau, mais aussi des baleines plus loin. Fantastique.

Le lundi 6 : Dernier déménagement pour Montréal. En route, étape aux chutes Montmorency et repas à une cabane à sucre. En réalité ce n'est pas rééllement la saison de récolte du sucre d'érable (je vous raconte plus loin) mais tourisme oblige, la neige est gardée au congélateur ce qui permet de faire gouter "la tire" aux français !

Le mardi 7 : Visite de la ville de Montréal, le mont Royal dont on a une vue sur la ville, mais également l'université et les différents quartiers, chinois, latins et même un quartier gay . Les québécois sont très tolérants et ça me convient tout à fait.

Le mercredi 8 : un groupe est rentré en france, nous sommes encore resté 2 jours et avons pu rencontrer d'autres amis du chemin de saint jacques.

Vendredi il a bien fallu rentrer. Le lundi suivant on recevait à la maison un couple de québécois en vacances en France...histoire de prolonger les vacances un peu !

Alors, pour le sirop d'érable voilà ce que nous a dit notre guide : tous les érables ne sont pas des érables à sucre. La récolte se fait au printemps, quand il gèle encore la nuit. En effet, la sève monte la journée pour nourrir les bourgeons, mais redescend la nuit afin que le bourgeon n'éclate pas à cause du gel. Et c'est à ce moment qu'on récolte la sève à l'aide d'un instrument semi-circulaire fiché sous l'écorce.

Autrefois on la récoltait dans des seaux relevés le matin puis amenée à la cabane à sucre où la sève était bouillie pourque l'eau s'évapore et on cuisait jusqu'à obtenir le sirop. Aujourd'hui des tuyaux amènent la sève directement dans la chaudière.

Normalement c'est à ce moment là qu'on déguste "la tire" : le sirop encore chaus est versé sur de la neige et avec un morceau de bois on enroule ce sirop devenu dure et on se régale.

Mais avec ces bonnes choses, on a pris 2 kilos chacun !!!

P.S. je n'arrive pas à inserer les photos, je les mets sur un album.

Biz à toutes.