Par ou commencer... aujourd'hui a été une journée terrible. Hier, j'ai pris 6 xanax pour m'abrutir. Ca a marché. Ce matin, j'avais kiné, car je me suis démis la hanche avec mon ex-jules. A force de baiser. Bref. Après le kiné, j'ai été voir mes nièces car ma famille part demain pour 3 semaines en vacances. Tous. Ma mère, ma soeur, les petites, mon beaufrere. Je reste seule ici pour louer nos studios avec mon cousin.
Je me sentais très mal et en embrassant mes nièces, j'ai eu un flash. Je voulais juste cesser de vivre. j'en ai marre de me battre. J'en ai marre de cette vie de merde qui ne m'apporte rien. J'en ai marre d'attendre que des gens entrent et disparaissent de ma vie. D'aussi loin que je me ouvienne, ça a toujouré été comme çé. Des gens qui resteaient chez nous un mois, deux mois, deux ans, puis qui sans crier gare, sans explication partaient pour un ailleurs meilleur. Même mon père n'a jamais jugé bon de vivre en Belgique près de moi et ma soeur. Personne n'a jamais trouvé suffisament d'interêt en moi pour rester à mes côtés. je me sens minable, insignifiante. j'ai mal. et j'ai eu une évidence en regardant les grands yeux bleus de ma nièce. Jamais je n'aurai d'enfants, jamais je n'aurai de bonheur, jamais qqun se dira qeue je vaux suffisemment la peine pour ça. Et j'ai décider de me suicider. pas aujourd'hui, pas tout de suite. Mais un jour, je le ferais. je n'ai plus rien qui me rattache à cette vie. je n'ai plus d'envie, plus de libido... Libido dans le sens freudien bien sûr, la rage de vivre. je n'ai plus ce moteur qui me pousse à me réveiller le matin. Je me sens nulle, pathétique, insignifiante et inutile.
Je n'ai plus de travail, je viens de me faire larguée, pour la énième fois, je n'ai personne sur qui compter, je suis seule. Oui, j'ai des amies. oui, elles essayent de me soutenir. Mais la vie m'est devenue insoutenable. je n'en veux plus. Cette dernière rupture est en trop pour moi. je suis effondrée, dépassée...je suis au pied de la falaise et j'attend de sauter.
j'étais tellement mal ce matin que je voulais foutre ma bagnole contre un arbre. mais j'ai eu peur. de me rater. j'ai appellé mon ex de février. celui avec qui je suis restée deux ans. il m'a parlé, il a pleuré au téléphone, il m'a demandé de l'attendre et il m'a rejoint. j'ai pleuré sur son épaule. je lui ai parlé de ma douleur, de cette rupture qui me mine autant. apres ça, il m'a conduite chez mon médecin puis chez moi, puis il m'a tenu la main pendant que je me suis endormie.
Je crois qu'aujourd'hui, si Miguel n'avait pas répondu, je serai morte encastrée dans un arbre.
Je sais ce que vous allez me dire : aucun ec ne mérite ça. je vaux mieux que ça... et blablabla... mais moi, je ne ressens qu'un vide puissant et insondable qui m'attire.
après ça, j'ai eu miss au téléphone. on a parlé, pleuré... je ne sais pas comment gérer cette amitié. comment lui dire tout ce que je ressent de bon ou pas pour mon ex qui est son frere? quelle situation difficile...
apres, son frere est passée...
Je m'éffondre, je raconterai la suite demain...
Bref, tout ça pour te dire que si j'ai quelquefois été tentée d'en finir, j'ai chaque fois postposé ma décision. Et j'en suis bien contente ! A 52 ans, je me construis pour moi-même, sans trop me soucier du regard des autres. Je ne supporte surtout plus le manque de respect.
Bien sûr, moi, j'ai eu trois enfants... je n'en suis pas fière ! J'ai conscience de ne pas avoir été une bonne mère et d'avoir entravé leur épanouissement, probablement à cause de mes propres problèmes. Conclusion : il parait qu'il vaut mieux avoir des regrets que des remords... ça vaut la peine de se poser la question, crois-moi ! Après, il est trop tard !
Si, toutefois, le désir d'enfant est tel que tu ne puisses envisager de vivre sans, je te rappelle qu'à l'heure actuelle, il n'est plus nécessaire de passer par la case "homme" pour y parvenir... plutôt que d'attendre le prince charmant qui verra en toi non pas la femme mais la mère de ses enfants, tu peux peut-être t''offrir en accessoire l'homme qui voudra bien de toi et de ton enfant.
Peut-être que mes propos te choquent et je m'en excuse mais, au stade de réflexion où je suis concernant le couple et la famille, je te jure que j'ai fait soft !
Allez, respire un bon coup ! "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !"
J'avais pensé trés fort à ce geste dingue quand je me suis fait larguer à 20 ans par mon grand amour. J'avais tout prévu, le week-end seule, les cachets. Et puis je suis sortie et par hasard j'ai rencontré son ex, qu'il avait larguée pour moi. Nous nous sommes raconté plein de choses, comparé les mots qu'il nous disait, toutes ces similitudes, ces promesses, et là j'ai compris qu'il n'en valait pas la peine, même s'il était mon idéal, pas plus qu'un autre et que ma vie ne devait pas dépendre d'un homme aussi fantastique soit-il. Et je suis là.
Aie confiance en toi, en ton avenir, garde dans ton coeur les bons moments, essaie d'oublier les mauvais. Bien sûr c'est encore trop frais pour ça, mais le temps fait bien les choses ....
Je t'embrasse et je pense à toi. Courage !