Blog de Lilounou
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Voici
quelques extraits des livres "maigrir c'est dans la tête" et "maigrir
sans régime" qui me servent de base de réflexion dans ma lutte contre
les kilos et mon combat contre l'hyperphagie.
ð Conquérir ma liberté vis-à-vis des aliments, ne plus être dépendant
ð
S’interdire certains aliments ne fait que les rendre d’autant plus
désirables. La solution n’est pas de faire appel à sa volonté mais de
faire la paix avec les aliments qui nous tentent
ð S’affamer en
mangeant trop peu à certains repas ou en les espaçant trop rend les
envies de manger incontrôlables d’où l’alternance de période de sous
alimentation avec des périodes d’excès frénétiques. Mieux vaut manger
avant d’avoir trop faim
ð Pourrais-je manger ainsi ma vie durant
? ou bien les modifications que j’envisage constituent-elles des
privations qui ne sauraient se prolonger au-delà de quelques mois,
quelques années ?
ð Ces efforts sont d’autant plus aisés à
supporter qu’ils s’apparentent à des décisions résultant d’un accord
profond avec soi-même. A l’inverse ils seront d’autant plus
insupportables qu’ils s’apparenteront à des contraintes imposées par le
monde extérieur
ð Maigrir, se modérer sur le plan alimentaire,
devenir une personne mince deviennent des décisions lorsqu’elles sont
ressenties comme faisant partie intégrante de soi et non comme quelque
chose d’extérieur à soi.
ð Mieux vaut un poids un peu plus élevé
auquel on se maintient sans privation majeures qu’un poids plus bas
mais qui nécessite des restrictions qu’on ne pourra s’imposer longtemps
ð
Pourquoi manger toute la tablette de chocolat ? ce n’est pas la faim
mais l’envie. C’est l’idée que demain il n’y aura plus de chocolat et
qu’il faut prévoir la pénurie et anticiper le manque à venir
ð Manger suffisamment lentement, en toute conscience, en se concentrant sur le gout des aliments (éveil des 5 sens)
ð Lorsque durant le repas on constate qu’on a moins de plaisir à manger c’est qu’on est rassasié
ð Consommer de plus petites portions
ð Manger différemment
- manger de tout
- manger plus lentement
- plats moins nombreux
- ne pas forcément finir l’assiette
ð
Ne pas se croire obligé de faire systématiquement 3 fois par jours des
repas complets. Possibilité un aliment ou 1 plat unique
ð Manger avec modération de tout, un peu
ð Respecter ses sensations alimentaires
ð On peut manger par excès pour :
- lutter contre un sentiment d’inexistence, de vide, d’ennui douloureux ;
- sous l’effet mécanique de sentiments insupportables qu’il s’agisse de
contrariétés ou d’angoisse, de tristesse ou de colère ;
- pour maintenir la souffrance à distance ;
- pour se faire du bien alors qu’on a bien peu de motifs de satisfaction par ailleurs ;
- pour se punir car on est insatisfait de soi ;
- pour se stimuler, parvenir à se mettre au travail, aider à la concentration ;
- parce qu’on est la proie de pulsions incontrôlables et qu’on mange en
excès sans qu’il soit possible de déterminer des raisons autres que
biologiques ou profondément enfouis dans un inaccessible inconscient ;
ð Utiliser les fluctuations du comportement alimentaire pour identifier :
- les évènements
- les émotions
- les états mentaux, le dialogue intérieur qui sont importants pour moi au point de créer la nécessité de manger
ð Les émotions de base sont :
- la peur
- la colère
- la joie
- l’anxiété
- l’angoisse
- la surprise
- la tristesse
ð Emotion = réaction primaire dont nous sommes pour l’essentiel spectateur. Nous ne pouvons qu’en prendre acte.
ð Dialogue intérieur = commentaire sur ce que nous vivons ainsi que sur les émotions ressenties
ð
Le dialogue que nous entretenons avec nous-même est ce que soutient
notre ego, ce qui nous permet de savoir qui nous sommes et qui nous
voulons être
ð Il est bon de reconnaître qu’on ressent, par
exemple, de l’animosité vis-à-vis de telle ou telle personne. A partir
de là, on peut en rechercher les causes et examiner quelle conduite
adopter face à cette personne. On évitera ainsi nombre de réponses
inadaptées dont celle qui consiste à manger pour éviter d’avoir à
résoudre cette difficulté relationnelle
ð Le vide intérieur est le plus souvent du au fait qu’on se détourne des sentiments et des pensées qui sont au-dedans
ð
Le « vide » intérieur est le plus souvent du au fait qu’on se détourne
des sentiments et des pensées qui sont au-dedans de soi, parce qu’ils
nous plaisent pas ou nous font peur ou encore parce que nous les
jugeons indignes du moindre intérêts
ð Nous sommes en très
grande partie spectateurs de nos pensées et n’avons donc pas à les
redouter, nous en affliger ou nous culpabiliser ; nous sommes au
contraire responsables de nos actes et de nos paroles. Les rancoeurs,
la colère, la haine sont des sentiments ordinaires, banals. Lorsque
nous sommes conscients de nos sentiments agressifs nous sommes plus à
même de choisir nos paroles et nos actes que lorsque nous les refoulons.
ð
Ne pas avoir une minute à soi, s’occuper des autres et de son travail
est une conduite de fuite dont l’objectif est de s’oublier soi-même ou
une conduite de réassurance destinée à prouver qu’on n’est pas
totalement dénué de valeur
ð Si vous n’avez pas 20 min par jour
à vous consacrer, pour vous détendre, pour prendre soins de votre
corps, c’est que quelque chose ne tourne pas rond dans votre vie
ð
Ajouter des activités aux activités ne peut que déboucher sur une
perpétuelle insatisfaction, la nécessité d’un toujours plus jamais
rassasié