Kikou les amies,

Ca me fait bizarre, c'est la première fois que je raye quelqu'un de ma liste d'amis.

Je ne suis pas en colère, ni vexée, juste une étrange sensation de ne pas avoir saisi l'importance d'actes qui me parraissaient anodins.

Cet ami a envoyé un message collectif à sa liste demandant à cesser de lui envoyer des messages d'amitié "groupé", les fameuses "chaines". Conformément à sa demande, je l'ai rayé de ma liste.

Une chaîne est un message que l'on reçoit et retransmet à l'ensemble de nos contacts lorsque nous le trouvons interessant, pertinent, ou tout simplement émouvant, pour dire aux autres que nous voyons peu que nous pensons à eux et leur envoyons des ondes positives.

Je comprends tout à fait que l'on aie l'impression d'avoir sa boite "saturée" de "spams". Toutefois, le site est assez bien fait puisque nous identifions immédiatement les messages collectifs des messages privés. Si ces messages ne nous interessent pas, nous avons le choix de ne pas les lire, de ne pas les faire suivre, etc. Ou de faire un message collectif envoyant les "amis" bouler...

Je n'ai pas non plus vraiment l'impression d'avoir perdu un ami: malheureusement, celui-ci ne venait jamais sur mon blog, ne m'envoyait aucun message, ne postait que rarement et ne répondait pas à mes commentaires.

Le seul message que j'ai de lui dans ma boite de réception ou sur mon blog depuis des mois est donc celui-ci:

EXEMPLE : C'EST LA CINQUIÈME FOIS QUE JE RECOIS CETTE HISTOIRE JOLIE, SAUF LE DERNIER PARAGRAPHE ASSEZ IDIOT !!

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Lilithsha vous a écrit le 03-10-2008 à 09:14
Sujet : Un très beau message d'amitié (biyoux mon Unique!)
Message : C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable:
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a donné une gifle ».
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.
Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a sauvé la vie. »
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ? »
L'autre ami répondit: « Quand un ami nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Mais quand un ami fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer ».
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.
... Envoie cette phrase aux gens que tu n'oublieras jamais et souviens-toi de la faire retourner à l'amie qui te l'a envoyée.
Si tu n'envoies cette phrase à personne, cela signifie que tu es trop pressé et que tu as oublié la valeur de la bonté et tes amis.

Je ne fais pas un concours à qui a le plus d'amis. Chacun de mes amis n'est pas un gramme qui me rapproche du kilo, mais quelqu'un que j'apprécie, que je lis, avec laquelle j'échange des opinions et entretien une relation de confiance et d'amitié. Je n'envoie pas d'invitations à tour de bras sans me préocupper de l'autre, je n'en ai rien à faire d'avoir 50 ou 2 amies, si "c'est du bon", si ça nous apporte réciproquement quelque chose, si ça nous construit et si en lisant autant qu'en écrivant à cette personne ça nous fait du bien, ça nous grandit!

Peut-être devrais-je faire le tri de mes amis, ceux qui s'interessent un peu à moi, ceux qui ne peuvent pas venir souvent mais qui m'envoient un message ou un post quand ils reviennent, ceux qui répondent à mes commentaires aussi souvent qu'ils le peuvent,... et les autres.

Parfois je me dis "je le garde parce qu'on ne sait jamais, si il/elle revient, qu'elle ait encore un ami", je laisse des posts sur des blogs vieux de plusieurs mois, au cas où, j'envoie des messages à ceux dont je n'ai pas de nouvelles... Pourquoi? Parce que quand je les ai accepté comme ami, j'ai accepté qui ils étaient, leurs joie de vivre comme leurs problèmes, leur présence comme leur absence, leurs éclats de rire comme leurs coups de gueule. J'accepte donc aussi qu'on me dise: je ne veux plus de toi, ce que tu dis est "idiot". Soit, et puisque c'est la seule chose que tu as à me dire depuis des mois, et bien restons-en là.