« Pleure et tu pleureras tout seul. Ris et les autres rieront avec toi. »

La première fois que j'ai lu cette phrase, j'ai été, dirons-nous, sceptique. De l'expérience familiale que j'ai eu gamine, j'ai appris à pleurer pour attirer l'attention. Alors forcément une pleurnicharde, devient grande une insatisfaite chronique. « Je ne perds pas assez de poids, j'ai un métabolisme pourri, je suis tout le temps malade, j'ai un boulot crevant, et j'ai mal partout... » Tentons de retrouver ensemble la « positive attitude » à la Coué. Nous avons tous en nous les capacités de voir notre vie en rose.

Aujourd'hui j'ai pris une décision, complètement incroyable -pour ceux qui me connaissent vous n'allez pas en croire vos oreilles-, de mener de front régime et changement de perception de ma vie. Alors voilà, j'arrête les commentaires négatifs sur moi-même, je prends du recul sur les situations désagréables (fréquentes il faut dire), je lutte contre le stress, je suis sympa avec tout le monde (pas par hypocrisie, mais par gentillesse). Croyez-moi, si je peux y arriver, tout le monde en est capable. Je suis issue d'une formidable famille de déprimés-bras cassés-pessimistes-râleurs-paresseux. Et le problème c'est que j'ai tiré le lot gagnant coté génétique. En ce qui concerne mon apprentissage post-partum, on peut dire que j'en tiens aussi une sacrée couche, alors... Tout ça pour dire que, voilà, marre de se ronger les sangs tous les jours. Pour maigrir, il faut être bien dans sa peau.

Et à la manière d'un certain pharmacien de la fin du XIX ème siècle, je répète tous les matins en me regardant dans le miroir : « Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».

Bah oui, ça pourrait quand même pas être pire, si?