Kikou mes Sveltissimes, comment va la forme en fin de semaine? J'avoue que la mienne bat de l'aile. Je suis HS. J'ai eu encore une répétition de gospel hier, c'est très beau avec la musique live (on a répété avec 4 musiciens), mais fatiguant. Mais je tiens le coup quand même. On continue!!!!

Scoop :

L’environnement alimentaire revêt plusieurs aspects, comme la visibilité et l’odeur de la nourriture, sa structure et variété, son emballage et la taille de celui-ci, la façon dont la nourriture est stockée et présentée dans nos assiettes. (P. ex., l’attrait d’un cône de glace dans le congélateur est sans doute plus fort qu’un sachet de brocoli).

La visibilité et l’odeur de la nourriture stimulent la consommation imprévue, c’est-à-dire, en absence de la faim. On a étudié le comportement de secrétaires qui avaient dans leur bureau un bocal transparent rempli de bonbons et celui qui avaient à leur disposition la même quantité de bonbons, mais enfermés dans un bocal opaque. Dans le premier cas, les bonbons étaient mangés plus rapidement, et ce de 46%. Il semblerait que le simple fait de voir ou de sentir la nourriture augmente la sensation de faim entraînée par la sécrétion de la dopamine (un neurotransmetteur associé aux sentiments de plaisir et de récompense), ainsi que la salivation.

La structure et la variété de la nourriture font augmenter sa consommation, car on « profite » d’un choix plus grand. Lorsqu’on a offert aux consommateurs un assortiment de trois parfums différents de yaourt, ils en ont consommé en moyenne 23% de plus que s’il y en avait juste un. De la même manière, quand on présente des plats de façon désorganisée, p.ex. lors des buffets ou réceptions, les gens ont tendance à manger plus que quand les plats sont structurés (p.ex. rangés symétriquement).

L’emballage et la taille de portions ont considérablement changé ces 30 dernières années et ceci particulièrement aux Etats-Unis où l’augmentation de la taille d’emballages individuelles ou de portions servies au restaurant (ou même dans des recettes de cuisine) ont entraîné une augmentation de l’obésité. Une étude menée dans un cinéma de Philadelphie a observé qu’une partie de visiteurs ayant reçu du pop-corn dans de grands gobelets en ont mangé plus d’env. 33%, même s’il a été fait deux semaines auparavant et donc pas très frais, que des spectateurs qui ont mangé leur pop-corn dans des gobelets plus petits. Le même phénomène a été observé lors d’une autre expérience où les participants ont reçu exactement la même quantité de nourriture, mais la moitié en a mangé dans un seul grand récipient, et l’autre dans deux petits.

Le stockage de la nourriture à la maison a également une influence sur notre consommation. Il a été démontré que lorsqu’on achète de gros lots de nourriture, celle-ci est consommé deux fois plus vite (de 112% pour être exact) que la nourriture achetée au fur et à mesure. On retrouve ici le lien avec la visibilité de la nourriture et son accessibilité.

La présentation de la nourriture dans des assiettes ou des verres peut également être « trompeuse » quant à la quantité par les effets optiques. Si on mange dans une assiette plus petite, mais bien remplie, on a l’impression de manger plus que si le plat est servi au milieu d’une grande assiette de présentation. Pareillement, si on verse une boisson dans un verre large et bas, on en mettra plus que si on la verse dans un verre étroit et haut.

Quatrième défi : Je vous demande aujourd’hui, et je suis presque sure que vous l’avez deviné, de servir vos repas le plus souvent possible sur des assiettes plus petites que d’habitude. Si vous en avez pas, n’hésitez pas à en acheter une que vous ne garderez que pour vous. Remplissez-la bien (il n’est pas question de vous affamer), mais ne vous resservez plus. Par contre, pour boire (de l’eau bien évidemment), prenez des verres bien larges et remplissez-les jusqu’au bord. Ainsi, allez-vous boire plus et c’est une bonne chose pour une fois !