Un peu de temps libre, simplement pour le plaisir j’aime flâner dans les rues de la ville, et me laisser emporter par de belles divagations... J'aime croiser les regards et capter les sourires des passants... J'aime ces moments simples de vie, où le temps file doucement, où l'on se laisse aller au plaisir simple de l'existence sans trop s'interroger et sans trop se poser de questions... Hier je me suis promenée avec mon homme, et nous sommes allés faire les boutiques, avec un couple d'amis... Et j'ai aimé plonger dans la folie des soldes quand ça sent la fin... quand tout ce qu est beau et attire l'oeil, n'est justement pas en soldes, puisque c'est la nouvelle collection, et que des soldes ne restent que le parfum, et les reliques abandonnées... De rayon en rayon, d’étagère en étagère, d’un portant à l’autre, j'ai érré. Je ne cherchais rien de particulier mais toutes ces choses croisées, touchées, attirées m'ont interpellées, m'ont amener à me poser des questions... Comme d'habitude mes errances me poussent toujours à aller plus loin dans l'interrogation... Je devine derrière chaque chosecomme derrière autant de fenêtres closes et de volets tirés, des vies entières, des souffles.... Bref, tout ça pour dire que j'ai un peu pensée à la vie et à la mort d'un objet de consommation courante... et après à tous ces petits bonheurs quotidien que l'on ne vit plus comme des bonheurs mais comme des habitudes, simples... Et si on prenait plaisir à s'habiller, non pas pour soi, mais juste pour nous même, comme quand on était enfant... Et si on n'achetait rien par plaisir de posséder, mais tout par amour... Bon je sais c'est dimanche, je vais pas vous gonfler avec mes divagations, j'arrête... Je partage juste de l'amour, juste du bonheur, que de la vie... et un grand sourire...

“Car la vraie voie de l’amour, qu’on s’y engage de soi-même ou qu’on s’y laisse conduire c’est à partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant comme par échelons d’un beau corps à deux, de deux à tous, puis de beaux corps aux belles actions, aux belles sciences, pour aboutir des sciences à cette science qui n’est autre chose que la science de la beauté absolue et pour connaître enfin le beau tel qu’il est en soi.” extrait du “Banquet” Platon