Hier, j'ai vécu une belle journée... Même si j'ai bossé tard et que je suis rentrée crevée... Ma journée avait bien commencé du coup j'ai gardé longtemps le souvenir de cette matinée sympa... (Merci ma doucette pour ce bon moment)... Du coup je n'ai pas été atteinte par toutes les ondes néfastes qui tentaient de faire flancher ma belle humeur que j'ai gardé intact... J'ai ri des attaques et des piques et ça m'a fait du bien... J'ai envie d'user et d'abuser de ma capacité d'émerveillement et de pouvoir voir toujours le beau derrière le reste... pour garder à la vie sa magie et sa manificience... Ce matin j'ai été surprise d'une tout autre façon, je suis allé faire du sport et en fait j'ai essayé le Power Plate... du coup je n'ai rien fait de ce que j'envisageais au départ, mais c'était une belle expérience... Sujet de mon prochain article d'ailleurs... Mais là, aujourd'hui à cet instant j'avais juste envie de partager avec vous autre chose... Je suis sortie tôt ce matin, sous la pluie... et je suis rentrée entre deux éclaircies entre temps j'ai eu mille fois le temps de m'émerveiller.... A paris, au mois de juillet alors qu'il fait un temps d'avril... J'ai trouvé dans un regard, un sourire, une odeur, une goutte d'eau, une éclaircie le moyen de respirer la vie et de m'en émerveiller... C'est beau la vie tout de même... Heureusement aucun jour ne ressemble à un autre, alors j'espère que je ne vais pas rentrer tard ce soir... Rires.

De l'émerveillement, Michaël Edwards - Paris, Fayard, 2008,

Présentation de l'éditeur:

" Au lieu de supposer que l'émerveillement est le propre des enfants et des ingénus, une émotion agréable et passagère dont on se défait en comprenant l'objet qui l'a provoqué ou en revenant aux choses sérieuses, ce livre invite à penser qu'il n'y a rien de plus adulte ni de plus sérieux que de s'émerveiller.
" Michael Edwards nous fait parcourir en quinze étapes quelque vingt-cinq siècles de littérature occidentale, de Platon à Philippe Jaccottet, du ciel des idées à la poésie de tous les jours, avec des escales inattendues, comme cette éblouissante évocation d'un chef-d'œuvre musical du XVle siècle redécouvert à Cambridge en 1960, le " Spem in Alium " de Thomas Tallis. Pour sonder les mystères de la création il ne néglige, en effet, aucun allié : la musique (Purcell, Bach), la peinture (Vermeer) y sont ici largement représentées, notamment dans les rapports qu'elles entretiennent avec la poésie.