bonheur

On ouvre le journal et on lit les nouvelles du jour... la guerre en irak, le tremblement de terre en chine, le tibet, le liban, la birmanie, le kenya, l'afghanistan,...que de malheurs sur notre terre... avant quand c'était loin, c'était trop loin pour qu'on s'y intéresse, donc on oubliait aussi sec.... maintenant on est touchés par ce qui est loin... Bernard Kouchner a dit : "Contre les grands massacres de notre époque, nous nous sommes mis en mouvement. Nous avons inventé l’action humanitaire, une solidarité de la main à la main. Nous rêvions de défendre les groupes humains et les minorités avant qu’on les meurtrisse. Nous avions l’ambition d’intervenir contre les dictatures assassines. Empêcher l’extermination des minorités, cela exige une volonté politique au-delà des bons sentiments." Et là je me demande si on a le droit d'exploiter le malheur des autres... loin, si loin.... pour faire sa campagne politique ??? Puis il y a les nouvelles à notre portes... et bizarrement on ne s'offusque plus de cette misère à nos portes... de cette violence à nos portes... Peut-être parce qu'elle fait écho à nos douleurs ???... Et puis l'actualité c'est aussi parler de nos dirigeants et là tout le monde à quelque chose à dire... Editorialiste au Figaro magazine voici ce que dit Alexis Brezet  à propos de Nicolas Sarkozy : « La chronique des amours présidentielles décoiffe et interloque notre vieux pays pénétré de la sacralité de la fonction. Et pas seulement la gauche « boboïsée », aussi coulante sur la morale qu’elle est à cheval sur les convenances : une partie de l’électorat traditionnel de la droite estime également (on verra si la « régularisation » de l’idylle change les choses) que l’homme de l’Elysée expose un peu trop sa vie privée.Mais, outre que le Président vise juste quand il renvoie la balle aux médias, il ne faut pas s’y tromper : Nicolas Sarkozy n’a pas été élu pour respecter les canons de la bien-pensance ou de la bienséance. Là encore, il faut revenir à la campagne. De « Kärcher » en « racaille », de charge contre le laxisme judiciaire en ministère de l’Identité nationale, il l’a emporté par transgression. Parce qu’il a su dynamiter les codes et les tabous d’un milieu politique dont les Français estiment - pas tout à fait à tort, il faut en convenir - qu’il est allé d’échec en échec depuis trente ans.Elu président, Sarkozy continue. Vie privée, vie politique, il bouscule tout, accélère partout, manifeste en tout la même impatience. » Et voilà comment le commis en écriture du Figaro Magazine rejoint la masse... parce que les mauvaises opinions ont dépassées les bonnes opinions et le bonheur de notre président est bien là à narguer le malheur qui frappe les français.... Aïe ! et d'un coup c'est le bonheur de l'un qui fait le malheur des autres... Passons à la page peoples.... aux histoires de ces gens célébrent.. que l'on ne connaît pas... et qui parfois nous donnent l'impression de nous être très familier... Lire les magazines peoples, et sourire... certains s'en délectent... Il y a une morale là- dedans, des leçons de vie qui démontrent qu’on peut être une star  belle comme le jour, et être plaquée par un homme.
On y lit qu’on peut être un monstre sacré et se débattre avec de sérieux problèmes de cholestérol et de spirale de poids.
On y voit un acteur adulé par tous les canons de la beauté prêtes à se”donner ” avec ferveur,  qui va vers une professionnelle de l’amour pour avoir au moins un effort à faire pour arriver à ses fins, ne fût-ce que payer ! Et ce lover patenté nous montre que les gens se réalisent dans l’adversité. On lit la presse people et on se surprend à sourire... Ca nous réconclie avec la vie... Ca fait du bien... Parce que finalement on a beau