Y'a un truc qui me chagrine depuis plusieurs jours... J'ai pas envie de jouer les donneuses de leçons, ni de me prétendre au-dessus du lot, mais j'ai de la peine pour quelqu'un que j'apprécie beaucoup... et en même temps encore plus pour ceux qui ne l'ont pas comprise... Passer à côté de quequ'un c'est tellement facile... mais ne pas entendre les appels de quelqu'un qui tombe c'est lâche...
Juger c'est facile.... quand on ne connaît pas ça l'est encore plus... et c'est tellement pas joli... J'ai juste envie de pousser un petit coup de gueule... contre ceux qui répondent aux appels au secours par des silences qui font encore plus de dégâts que le mal en lui-même...
Le pouvoir du silence... C'est tout et son contraire... C’est fou comme le silence est fort. Il peut faire encore plus de bien que les mots. Et encore plus de mal que les maux... Et pourtant le silence de par sa nature même n'est rien d'autre qu'un vide, qu'une absence... qu'un rien, qu'un non-sens, qu'un non-lieu, qu'un non-exprimé, un non-concret, un non-dit... vide de sens puisqu'on ne peut lui donner corps, tant il n'en exprime pas et en même temps c'est rempli de sens, parce que ce vide si inoffensif crée toutes les idées dont on emplies ce silence aux aboutissements et aux conséquences infinies...
Les silences qui font du bien existent quand on n'a pas besoin d'exprimer les choses, parce que parler gacherait l'ambiance, parce que le temps s'est arrêté et que le silence se suffit à lui même, parce que les mots que l'ont pourraient exprimés ne sont pas dignes du moment, de l'événement, pas assez forts, pas assez intenses pour exprimer ce que seul le silence habille. Dans ces moments de plénitude, des bonheurs intenses les mots sont de trop... Et là on dit que "le silence est d'or"... La sagesse chinoise dit : ” Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi”...
Puis il y a les autres silences... ce que l'on n'attend pas parce que finalement on attend quelque chose qui ne vient pas... A notre question ne répond que le silence dont on ne veut pas... Ceux sont les silences qui font mal. Quand il devrait y avoir des mots pour expliquer, pour pardonner, pour comprendre, pour réconforter, pour aider... Mais aussi pour détester, pour exprimer, pour critiquer, pour débattre... il n’y a pas de mots... Il n'y a pas de bouche qui s’ouvre... Il y a comme un coeur, fermé à double tour... il n'y a que des oreilles bouchées par la peur... ou pour une raison qu’on ne connaît pas...
Ce n’est pas l’absence de sons en soi qui fait mal... les muets expriment tellement de sentiments sans sortir le moindre son... C’est surtout l’absence d'expression... de possibilité de comprendre ... de s'emporter grâce aux mots non-dits, pour soigner et aider nos maux dits.... Et là on se maudit soi-même... On se conforte dans ce que l'on croit être ce que nous sommes... Et voilà comment les mots non-dits nous rejète dans notre solitude.
Ce qui fait mal c’est le trou noir dans lequel s’enfoncent nos pensées illimitées, nos délires sans barrière pour arrêter toute l’avalanche d’hypothèses et de certitudes auxquelles on croit simplement parce qu'on a besoin de comprendre le silence quand on est plongé dans son propre silence...
Le silence peut faire mal. Et même très mal... Je sais qu'il t'a fait très mal, mon amie... et à moi aussi... Parce qu'il ne t'aide pas à prendre le dessus... à reprendre le dessus... J'espère que mon cri déchirera ce silence... pour que tu retrouves confiance en toi... pour que tu retrouves l'envie de dépasser tout ça... de briser les murs sourds... J'avais juste envie de te dire que c'est lâche de trahir une amitié quelle qu'elle soit et que tu vaux mieux que ça... Ceux qui sont passés sans te voir ont perdus plus que toi... Sois-en certaine.
Voici un petit article sur la boulimie... Quand on ne sait pas on s'informe... Ca fait toujours du bien...
TROUBLES du COMPORTEMENT ALIMENTAIRE : LA BOULIMIE
a) La boulimie c’est quoi au juste ?
Les crises de boulimie sont caractérisés par une perte de controle des habitudes alimentaires, que ce soit en quantité aussi bien qu en fréquence . C est, par exemple, manger et vider son frigo, puis les placards, sortir pour refaire des courses et ainsi de suite... Il ne faut cependant pas confondre hyperphagie et boulimie. Cependant si cela vous arrive de façon extrêmement rare, sans paniquer il faut quand même éventuellement savoir demander de l aide avant qu il ne soit trop tard et que vous vous soyez installé dans la maladie.
b) Pourquoi la boulimie?
Il existe tout un tas de raison et d explications à cette maladie. On parle du sentiment d angoisse du nourrisson qui se calme au sein de sa mère ou grâce au biberon.
On parle aussi de facteurs héréditaires, de mal de vivre, de refus de son corps, d exister, de ressembler à sa mère, de la peur d aimer et d être aimé...
Les crises de boulimie sont de vaines tentatives de faire taire des angoisses profondes.
c) Le vécu de la boulimie:
On retrouve en filigrane une préoccupation constante du poids et de son controle, nourri par le fantasme virtuel de la femme parfaite créée et entretenue par les médias.
Les épisodes boulimiques résultent aussi de cette volonté farouche de controler en permanence les rations caloriques ingérées.
Certaines se font donc systématiquement vomir après chacun de ces épisodes et vont même jusqu à utiliser des laxatifs, diurétiques et coupes-faims.
Tout cela engendre malheureusement une très grande solitude souvent par peur du jugement des autres. La honte d être découverte incite les boulimiques à se replier sur eux-même et à vivre dans le mensonge, l isolement et la désocialisation.
d) Existe t il des traitements ?
Il n y a aucun traitement à proprement parler pour. Il faut envisager des solutions au cas par cas et parfois envisager des échecs. Il existe aujourd hui des centres spécialisés malheureusement en trop petit nombre et souvent surchargés. Il ne faut en aucun cas négliger un suivi psychothérapeutique individuel ou en groupe.
La tristesse de l' humeur et l autodépréciation, appartenant aux critères diagnostiques DSM III du syndrome boulimique, sont d'évaluation complexe.
Ces deux caractéristiques ne sont pas identiques chez tous les boulimiques et recouvrent des dispositions cognitives et émotionnelles multiples. C est ce que nous illustrons au travers de deux études, l une de psychologie cognitive sur l estime de soi et l autre de psychopathologie clinique.
Les sujets boulimiques forment une population hétérogène, au sein de laquelle il est possible de mettre en évidence des sous-groupes.
Ainsi, selon leurs préférences alimentaires, la qualité (sucré ou salé) des aliments qu ils choisissent lors de leur accès de boulimie, on peut décrire des sous-ensembles de patients dont les conduites émotionnelles ne sont pas les mêmes.
L estime de soi évaluée par l échelle de Coopersmith est différente selon les sujets et en moyenne plus basse chez les boulimiques avant et même après guérison symptomatique, comparée à celle de témoins sans troubles du comportement alimentaire. La juxtaposition des résultats montre que l'étude des phénomènes affectifs et cognitifs chez les boulimiques s avère plus féconde si elle se fait à un niveau moins global que celui de la relation catégorielle boulimie-dépression.
ton article est très révélateur de ce que nous pouvons rencontrer dans la vie de tous les jours.
Je ne connais pas la personne à qui cette déclaration d'amitié est destinée mais je compatis quelque soit ce par quoi elle est passée.
pas de doute quant à ma pathologie, je pense cependant que les psychothérapies comportementales et cognitives ne sont qu'une solution superficielle, d'ailleurs c'est suite à un stage d'estime de soi que je suis retombée. Merci pour ton article, tu sais quoi tu remplis à toi seule le vide qu'ont laissé les autres. Et puis rassure toi je suis bien entourée dans la vie réelle.