Dès l'âge de trois ans, les petites filles seraient préoccupées par la minceur. C'est ce que révèle une étude américaine menée par Jennifer Harriger, de l'Université de Pepperdine, à Malibu, auprès de 55 fillettes.
Pour parvenir à cette conclusion, l'auteure de l'étude a présenté aux enfants trois personnages différents, auxquels elles devaient associer des adjectifs. L'un était gros, l'autre moyen et le dernier, mince.
En moyenne, 3,1 mots négatifs - tels que stupide, moyenne, moche, sans amis, peu soignée et bruyante - ont été attribués au personnage le plus gros, contre 1,2 mots négatifs pour le mince.
Par ailleurs, seulement 1,2 termes positifs - tels que belle, intellligente, amicale, propre, jolie et calme - ont été utilisés pour décrire le personnage opulent, contre 2,7 adjectifs positifs pour le plus mince. Les petites filles devaient ensuite choisir avec quel personnage elles auraient aimé jouer. Sans surprise, le personnage le plus mince a été majoritairement choisi.
"Notre société est obsédée par la minceur et la beauté", déplore Jennnifer Harriger. Selon elle, "les enfants, même les plus jeunes, sont exposés à d'innombrables publicités vantant la perte de poids, les produits amaigrissants et les produits de beauté. Ces messages disent qu'avoir de la graisse est mauvais".
"Notre société est obsédée par la minceur et la beauté", déplore Jennnifer Harriger. Selon elle, "les enfants, même les plus jeunes, sont exposés à d'innombrables publicités vantant la perte de poids, les produits amaigrissants et les produits de beauté. Ces messages disent qu'avoir de la graisse est mauvais".Dès l'âge de trois ans, les petites filles seraient préoccupées par la minceur. C'est ce que révèle une étude américaine menée par Jennifer Harriger, de l'Université de Pepperdine, à Malibu, auprès de 55 fillettes.
Pour parvenir à cette conclusion, l'auteure de l'étude a présenté aux enfants trois personnages différents, auxquels elles devaient associer des adjectifs. L'un était gros, l'autre moyen et le dernier, mince. En moyenne, 3,1 mots négatifs - tels que stupide, moyenne, moche, sans amis, peu soignée et bruyante - ont été attribués au personnage le plus gros, contre 1,2 mots négatifs pour le mince. Par ailleurs, seulement 1,2 termes positifs - tels que belle, intellligente, amicale, propre, jolie et calme - ont été utilisés pour décrire le personnage opulent, contre 2,7 adjectifs positifs pour le plus mince. Les petites filles devaient ensuite choisir avec quel personnage elles auraient aimé jouer. Sans surprise, le personnage le plus mince a été majoritairement choisi.
"Notre société est obsédée par la minceur et la beauté", déplore Jennnifer Harriger. Selon elle, "les enfants, même les plus jeunes, sont exposés à d'innombrables publicités vantant la perte de poids, les produits amaigrissants et les produits de beauté. Ces messages disent qu'avoir de la graisse est mauvais".