L'Anses publie une mise en garde contre les compléments alimentaires à base de synéphrine, un principe actif de l'orange amère, très utilisé dans les régimes.
Méfiez-vous du mélange écorce d'orange amère-caféine. Si vous vous contentez de tremper une orangette dans votre expresso, ce péché de gourmandise ne vous menace en rien. Si vous faites en revanche partie de ceux qui cèdent aux sirènes des innombrables compléments alimentaires promettant d'aider à faire fondre les kilos emmagasinés pendant l'hiver, attention ! Comme le Canada et des pays scandinaves, en France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) publie une mise en garde contre ceux qui font entrer de la synéphrine dans leur composition, en association avec de la caféine.
Des cas d'infarctus
Cette substance, dont le nom scientifique ne vous dit rien, est un principe actif tiré de l'orange amère ( Citrus aurantium). Il vous arrive d'en ingurgiter, sans le savoir, au détour d'une confiture ou d'un jus de fruit. Même si vous êtes un grand consommateur, vous dépasserez rarement les 20 mg/jour et l'on n'a jamais rapporté d'incident à ce stade. En revanche, les fabricants de compléments alimentaires, qui se sont rués sur ce principe actif, depuis qu'on leur a interdit l'éphédrine (en 2003 en France) en glissent jusqu'à 72 mg dans leurs gélules miracles. Les deux ont ce même effet dit adrénergique : « brûleur » de calories, il stimule l'organisme comme de l'adrénaline. Problème, d'autant plus qu'il est systématiquement associé à de la caféine ou son cousin le guarana : votre corps n'est pas forcément armé pour gérer ce supplément de substances qui augmentent le rythme cardiaque. Surtout si vous avalez quelques cafés quotidiens et y ajoutez des séances de footing. Au mieux vous risquez des maux de tête. Au pire ? Via son dispositif de nutrivigilance, où les médecins sont invités à signaler les effets indésirables, l'Anses retient 18 cas documentés et vérifiés pour lesquels ces gélules mélangeant synéphrine et caféine ont provoqué convulsions, troubles cardiovasculaires, tachycardie et même infarctus. A éviter strictement donc, évidemment aux femmes enceintes, aux enfants et adolescents, mais aussi à tous ceux qui souffrent de maladies chroniques (hypertension souvent liée... au surpoids, cardiopathie, dépression) qui nécessitent un traitement médicamenteux, lui-même susceptible de produire des interactions fâcheuses.
lu dans leparisien.fr
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