Si l’alcool est absorbé très rapidement par l’organisme, l’alcoolémie atteint son maximum en 30 minutes à jeun et en 1 heure au cours d’un repas. A l’inverse son élimination par l’organisme nécessite beaucoup plus de temps.
Une fois absorbé, l’alcool passe dans le sang avant d’être éliminé progressivement par le foie. L’alcoolémie diminue ensuite de 0,1 g à 0,15 g par heure, selon un rythme défini par la « droite de Widmark ». Celui-ci en fait, varie sensiblement d’un individu à l’autre. Par phénomènes successifs, le foie transforme l’alcool en acétaldéhyde puis en acétate. Il entre ensuite dans le cycle énergétique – bonjour les calories – et il est finalement transformé en eau et en gaz carbonique.
Pour faire vos calculs et savoir quand vous pourrez reprendre le volant, vous devez partir du moment où le taux d’alcoolémie maximal est atteint. Soit 30 minutes après l’absorption si vous êtes à jeun, une heure si vous avez bu au cours d’un repas. Mais pas du moment où le dernier verre a été bu.
Aucune recette miracle ne permet d’accélérer l’élimination. Inutile d’avaler un café fort (même salé), de prendre un comprimé d’aspirine ou de boire d’un seul trait plusieurs verres d’eau – sauf pour étancher votre soif. Pratiquer un exercice physique vous permettra surtout de perdre de l’eau, pas de faire chuter votre alcoolémie. Seule une infime partie de l’alcool ingérée s’évapore par la transpiration. Enfin, l’exposition au froid est également sans effet, sauf à provoquer une déperdition de chaleur. L’unique remède, c’est le temps.
Lu sur futura-sciences.com