LA POLLUTION DES EAUX DOUCES

La pollution des eaux douces est actuellement l'une des plus alarmantes, avec celle des océans. Tout le monde sait combien l'eau est précieuse pour tous les êtres vivants.

Qui n'a pas eu l'occasion d'observer avec regret un cours d'eau couvert de détritus de toute sorte ?

Qui n'a jamais vu, au cours de ses promenades, des poissons avec le ventre à l'air et flottant à la surface ?

Ce sont les effets de la pollution bien sûr ! 
Certains seront sans opinion sur le sujet. 
D'autres encore vous diront : "Ce sont les inconvénients du progrès, il faut l'accepter !" Mais finalement, nous savons que c'est l'homme lui-même qui est menacé, car nous savons combien l'eau est précieuse. 

La pollution des eaux douces se présente sous plusieurs formes, mais la responsabilité en incombe généralement toujours à l'homme qui, pour satisfaire à toutes ses activités agricoles, industrielles et domestiques, porte de graves atteintes au milieu aquatique dont l'équilibre naturel peut à jamais être rompu.

La pollution biologique : provoqué notamment par les égouts des villes et les rejets de certaines industries comme les papeteries ou les sucreries. Elles se traduit par l'apparition de microbes parfois très dangereux.

La pollution chimique : elle est engendrée par les détergents, les déchets industriels ou encore les engrais agricoles. Ces derniers, transportés par les eaux de pluie, viennent polluer l'eau jusque dans les sols, allant même dans les nappes souterraines. En surface, les rejets excessifs des eaux usées des villes et les apports d'engrais dans les lacs, constituent un autre exemple de ce type de pollution. Ils entraînent la prolifération des végétaux et des bactéries ; l'eau s'appauvrit alors en oxygène, la sédimentation s'accélère et, petit à petit, le lac se bouche.

La pollution thermique : les systèmes de refroidissement des centrales nucléaires déversent des eaux dont la température est supérieure à la normale, donc moins riches en oxygène. La faune et la flore sont donc fortement menacées.

La pollution mécanique : moins connue, elle est illustrée, entre autres, par les barrages. Ceux-ci constituent un obsacle pour les poissons migrateurs comme le saumon ; les eaux deviennent plus calmes et la vie animale et végétale en souffre.

Proverbe indien mohawk :

Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible.