FAIRE DU VIDE RÉGULIÈREMENT.  

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Aux premiers jours de l’année ou à l’arrivée du printemps, on peut ressentir cette envie, pressante comme une sève qui monte, de se débarrasser de tout ce qui nous encombre. Retrouver de l’air, de l’espace, de la fraîcheur, dans nos existences comme dans nos placards.

Faire du vide régulièrement pour mieux renaître, qui n’en a pas eu envie ?

Examinons les faits POSITIVEMENT.

* Pour accueillir le nouveau, encore faut-il jeter l’ancien, et cela dans les différents aspects de notre vie, qu’il s’agisse de nos routines de pensée ou de nos habitudes matérielles. Comment y parvenir ? Comment débusquer les pièges qui nous tiennent coincés dans l’hyperactivité, le stress, les charges accumulées ? Nous sommes souvent les premiers à nous imposer ces poids sur les épaules. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes donc aussi les premiers à pouvoir nous en libérer ! Oserons-nous ?

* Notre besoin d’essentiel a commencé souvent de façon insidieuse, par un mal de dos, un poids sur les épaules, des insomnies, des migraines, ….. Ou alors on éprouve une sensation d’étouffement. Dans la rue, à son domicile, au travail si l’on est en activité, partout, on cherche de l’air. A ce stade, tout agace : les courses, les coups de fil interrompant notre activité, les dîners avec les amis qui commencent tard à cause de l’agenda "surbooké" de chacun. Peu à peu, tout perd de sa saveur, les loisirs eux-mêmes deviennent des contraintes et le quotidien se transforme en une course effrénée vers on ne sait plus quoi. On vit dans le trop-plein.

«J’ai toujours craint ceux qui partent à l’assaut de leur vie comme si rien n’était plus important que de faire des choses, vite, beaucoup», a dit l’écrivain Christian Bobin. Comment avons-nous pu en arriver là ?

* Le trop appelle le trop.

Depuis que le sociologue Alain Ehrenberg a nommé et analysé “La Fatigue d’être soi” contemporaine, nous savons que la société de compétition nous encourage à devenir des individus émancipés, responsables de leur vie. Dépourvus des repères traditionnels, nous sommes aussi minés par le perfectionnisme, la nécessité d’être toujours "plus", par l’hyperactivité sans fin. L’histoire familiale de chacun peut aussi jouer un rôle : pour peu qu’on ait été éduqué sous une pression constante, on multipliera achats, travail ou rendez-vous pour se noyer dans l’activité.

On se retrouve pris dans un cercle vicieux : plus de café pour en faire toujours plus, plus de sucre pour se réconforter de tant d’efforts, plus d’achats pour se faire du bien… Mais plus on achète, plus on doit s’occuper de ce que l’on possède, donc moins on a de temps sans contrainte.

* C’est alors le vertige du "trop-consommer" .

Même les objets qui étaient censés nous libérer ou nous faire "gagner du temps" se retournent contre nous : nos conversations au portable nous empêchent de regarder le ciel ou les arbres dans la rue, les infos tous azimuts nous laissent peu de temps pour penser par nous-mêmes.

Ainsi vit l’homme occidental, la bouche, les mains et la tête pleines jusqu’à ne plus savoir qui être. Peu à peu, son esprit est aussi chargé que ses chariots du week-end. Or, comme le rappelle la sagesse zen, «il est aussi difficile de vivre avec un esprit encombré qu’avec une maison en désordre».

Comment s’en sortir ?….. Ce sera mon article de demain !!!

  Toujours appliquer une attitude positive !!

Mais … comment ?

 A demain. 

«Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent.»
Gaston Rébuffat 

BISOUS MES AMINAUTES.