bonjour les amies :-)
alors là, franchement, je vous pose la question à vous (et pas à Maître Cassidy ;-), comment expliquer un craquement soudain et "jusqu'au boutiste" ; je vous explique : hier soir, rentrant tard du boulot (20H30), je passe au Monoprix faire les courses (seul magasin ouvert à cette heure) ; une brusque envie de glace ; je me dis limitons les dégâts a priori : non pas 1 litre de "Carte Blanche vas'y Louis" ni même 1/2 litre de "Haagen ah ah je t'ai eu" non, prenons le Magnum calibre .330, hein, histoire de limiter les trous ; je m'ajoute à moi-même (car évidemment, ces petits tueurs silencieux ne se déplacent que par quatre, comme les Dalton) que je serai raisonnable et que dès que j'arriverai, j'en balancerai un aux pigeons (les pigeons de Paris adorent la glace et le chocolat) (sont totalement déshumanisés, les pauvres) ; évidemment, dès que j'arrive, je me dis qu'il serait encore plus raisonnable d'en garder deux pour demain (ce soir) ainsi, ma copine en aura un ; c'est pas gentle, gentle, ça ? bref, vous avez compris, une heure après, les quatre Magnum avaient mystérieusement disparu ! impossible de m'opposer à ce ravissement !! j'ai vu le premier partir, puis le deuxième, etc. Impossible de m'interposer ! moi ! un grand mec fort et raisonnable ! me laisser abattre par un .330 ! non mais !!!
alors, sérieusement, les filles, comment vous expliquez ça ? c'est une sorte de petite crise de boulimie, non ? non me dis-je car c'est quand même très limité, et limité d'ailleurs à des aliments très très précis (certaines glaces, certains fromages, certaines pâtes... etc.) ; ce qui m'a (sincèrement) surpris, c'est à la fois la vitesse et la force avec laquelle ça s'est passé, une sorte de mini-tsunami intérieur avec perte totale de contrôle du pilote dans la cabine ; comme si c'était carrément sexuel ! non mais sérieux, comment ça s'explique, et surtout, comment éviter cela intelligemment (autrement qu'en n'achetant pas le produit dangereux) ?
Mes crises, je les expliquent par 2 possibilités : 1) je suis goumande. J'aime ce qui est bon (plaisir). Quand je mange une glace, j'en veux encore. Je veux retrouver ce gout et cette sensation si agréable. J'en prends une 2è. Et encore et encore. Je fais marcher ma machine à fantasme à fond. Car oui, c'ets notre cerveau primaire qui prend les commandes là, parce qu'en réalité, comme nous n'avons plus faim, le gout n'est plus aussi bon. Si la raison était là, on s'en rendrait compte et on arreterait de manger.
J'ai fait un article là dessus (voir tag gout).
2) Mes parents ont manqué de tout (après-guerre). Il snous ont donc élevées ma soeur et moi dans la culture du "on ne se prive de rien". Tu veux du chocolat ? Mais oui, quelle que soit l'heure. Associée à l'éducation " on fini son assiette car d'autres meurent de faim", ca a fait des dégats énormes en moi : impossible de me refuser quelque chose, impossible de laisser quand je n'ai plus faim, impossible même de savoir quand je n'ai plus faim car vu qu'il fallait à toit prix finir l'assiette sous peine d'être puni....
D'ou les 9 exrcices sur mon blog, à travailler encore et encore jusqu'à retrouver des réflexes perdus
Un craquement n’est ce pas forcément jusqu’au -boutiste par essence ? Comment imaginer une fêlure (de la croute terrestre ou de l’âme) qui n’irait pas jusqu’au bout du bout … de la fragilité ? et ce tsunami, cette pulsion (pas sexuelle mais presque..lol) non je blague, mais pour le moins liée à la satisfaction d’un plaisir exigeant soudain et irrépressible ;) ;) , qu’en faire..
Première solution céder au principe du plaisir lol, pulsion primaire et exigeante j’en conviens, c’est agréable, satisfaisant, réconfortant, sur l’instant mais apparemment pour ce qui nous vous préoccupe source d’un petit sentiment de culpabilité sournois…
Deuxième solution : s’octroyer un plaisir intellectuel, émotionnel .. ?.(non je ne le dis pas ;),) ) avant d’aller faire les courses, pour ne rien acheter qui comblerait une frustration
Troisième solution : plus facile au quotidien à mettre en œuvre pratiquer la politique des placards vides
Il n’y a que ça qui marche avec moi, je ne vais jamais faire les courses les jours où le blues me colle aux semelles, j’évite ainsi de refaire le stock de confiture ou gelée de framboise, chacun ses pêchers , mon mignon rires, et j’ai mis au point deux ou trois solutions de remplacement, à pratiquer consécutivement ou simultanément en fonction de l’intensité de la crise , je mets la musique à fond et je chante (mal :d ) , ou bien je me venge sur mon vélo d’appart (dans les rues du village j’aurais trop honte lol) ou bien je fais les deux en même tps …et je m’arrête haletante et épuisée…mais j’ai vaincu le tsunami…yessssssssssssss.
En cas d’urgence, os court…., quand j’ai usé de tous mes moyens et qu’ils se révèlent moyens, je cède avec délice au pot de framboise tentateur ..arfffff……
Bisous solidaires et ensoleillés
tinou
Par ailleurs, qui n'a pas craqué?! c'est le chemin pour devenir plus intéligent!!!;-)
très curieux d'avoir votre avis là-dessus,
et vos expériences éventuelles,
bises
Jules