C'est pas possible la chance que je commence enfin à avoir. Mon fils revient, et au galop. Il a l'air de ne pas avoir trop trop souffert du suicide de son frère. Ca restera une blessure indélibile, une cicatrice qu'il faudra empêcher de trop toucher. Mais je me refuse à passer mon grand petit sous silence. Alors tant pis, j'ai regardé avec le grand et sa nouvelle copine un vieux film datant du temps où nous étions encore ensemble (fête de l'école 95, organisée par leur mère =bibi). Et quand on a vu Th. , mon coeur, mon ventre se sont crispés, mais pas question de passer sous silence, même si Fr. a sursauté, lui aussi. Ca nous a fait du bien à tous les deux. Je pense que depuis le suicide de Th il n'a pas parlé de Th. avec son père. Bon, nous n'avons pas encore "parlé", mais au moins pas fait comme si Th. n'avait pas existé. Je pleure et pleurerai toute seule...
Hier soir, il m'avait invitée à fêter son anniversaire avec lui et ses copains. Je me suis retrouvée avec un bande de jeunets de 20 berges, avec lesquels je me suis sentie très bien. Les autres personnes dans le café me paraissaient vieilles, mais vieilles et petites bourgeoises. Bon, je leur fait p.ê. du tort. Sont p.ê. très sympas, mais pas ma tasse de thé à priori. En tout cas, c'était marrant et sympa à notre table. Et ce matin, quand j'ai demandé à Fr. s'il ne m'avait pas trouvé ridicule, il m'a rétorqué que c'était ma question qui était ridicule. Le feu d'artifice que je lui avais préparé lui/leur a beaucoup plu.
Côté boulot: de nouvelles propositions. Toujours pas de poste avec couverture sociale, mais à mon âge... Je resterai "indépendante" = plus de boulot pour moins de fric, tant pis!
J'ai commencé à écrire un bouquin.
J'ai écrit les résultats de mon analyse psy perso, somme de tous mes déboires des dernières années. Ai fait le point.
Mon organisme a décidé de reprendre sa marche vers moins de kilos.
Seul bémol: pas d'âme-soeur masculine à l'horizon. Mon amant-copain, il est trop mou, il se c
Un jour, j'ai appelé un taxi, suis allée chez Yamaha et suis revenue casque, blouson, bottes chevauchant une moto ( une 125, j'ai pas le permis moto ) une routière . Te raconte pas la tête des filles et encore moins celle des copains-copines...Ah! mais !
Et ma dernière était toute fière quand je la conduisais au bahut et quand ses camarades de classe demandaient qui j'étais....Il y a 25 ans de ça...environ.
Bisous Freya.