Un nutritionniste, c’est pour moi une personne qui est sensée donner des conseils sur ce qu’il faut manger ou pas, et déceler les mauvaises habitudes alimentaire qu’on pourrait avoir sans savoir que c’est mauvais (pour la ligne ou pour la santé).

Par exemple, j’ai eu l’occasion de discuter avec une amie qui en avait consulté un : le nutritionniste a mis le doigt sur le fait qu’elle mangeait beaucoup de charcuterie alors que mon amie n’avait pas réalisé à quel point c’était un apport de graisses dans son alimentation. En rectifiant le tir, cela a eu effectivement des effets positifs sur son poids.

Dans mon cas, je connais les bases de la nutrition, les graisses, les sucres cachés, les catégories d’aliment et  leur équilibre, les fibres, les protéines, etc…

Lorsque je mange « mal », ce n’est pas par erreur mais en pleine conscience de faire ce qu’il ne faut pas, tout simplement parce que parfois, la chair est faible…

Ce qui ne m’arrive pas très souvent mais qui a beaucoup d’effet parce que ça a toujours été comme ça et que la pré-ménopause n’arrange pas ce genre de truc.

Par exemple, je sais bien qu’un repas avec du poisson grillé, des haricots et des céréales complètes, c’est bon pour ce que j’ai. Par contre, si je rentre un jour du travail dans un état d’épuisement moral qui m’entraine vers la consommation compulsive d’un quart de camembert avec une demi-baguette, je sais très bien que ce n’est pas bien du tout. Et ça ne servira pas à grand-chose qu’un nutritionniste me dise qu’il ne faut pas le faire.

Ce qui me manque, ce n’est pas des connaissances, c’est du courage… D’où d’ailleurs mon inscription sur ce site.

Mais comme je n’en ai jamais consulté, je me trompe peut être. Donc j’aimerais avoir des témoignages de ce qu’un nutritionniste a pu vous apporter si vous en avez consulté un.

Donc si c’est votre cas, ça serait gentil de me dire ce que vous en avez pensé, quels ont été les conseils donnés, etc…

Sinon, à part ça, je suis au taquet sur ma perte de poids avant les vacances en ce moment. Et ça marche.

Hier soir, j’ai proposé à mes amies une orgie de légumes crus en bâtonnets  avec 4 petites sauces au fromage blanc : roquefort, ciboulette, basilic, curry/thym et même mes garçons se sont régalés !

Je sais faire un effort violent sur une courte durée, effort qui est souvent efficace, mais il arrive toujours un moment de surmenage ou je n’arrive plus à me mobiliser tellement j’ai des choses à gérer à coté.

D’ailleurs cette fin d’année scolaire a été terrible, les examens des uns et des autres, le stress lié aux épreuves, les disputes qui s’en suivent, les révisions de dernier moment, le soutien moral, les aller-retours, l’attente angoissante des résultats, l’organisation de l’année suivante, les dossiers, tout ceci s’ajoutant à la charge habituelle déjà pas des moindres… Et en plus j’ai réussi à garder mon calme sans m’angoisser pour les rassurer ! Pfffiou !

Car c’est toujours possible de maitriser même au restaurant. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire quand on se retrouve après une semaine de dingue avec des amis et la possibilité de souffler un peu sans contrainte. L’envie de lâcher prise et de ne pas penser aux effets négatifs de la petite bière et de la pizza est souvent plus forte sur l’instant. Parfois c’est même un besoin vital pour repartir. Mais voilà, les conséquences sont là…

C’est surement le lot de toutes les mamans seules avec un troupeau d’ados (qui beuglent souvent plus qu’un troupeau de mouton… pas de pitié pour mes nerfs !).

Ce qui me laisse à penser qu’il y a une troisième solution : ne plus être surbookée pour garder ma motivation…

Faire quelques coupes franches dans mon planning de ministre pour plus penser à moi, pourquoi pas ?

A voir à la rentrée !