Coucou mes copines !

Alors ? Comment va ? Aujourd’hui c’est vendredi.

Beaucoup moins de douleurs intestinales, mon dîner d’hier est resté avec moi, ça s’arrange de ce côté-là, et il était temps.

Coté moral, je conserve la même tendance malgré moi : grand sentiment de solitude. Je vous jure que l’arrivée du week-end ne m’aide pas. Ouais, ouais, je vais pouvoir me reposer etc etc mais on se repose également très bien quand on est 2 !!! Pour ma part, je considère que le week-end, c’est génial pour te rappeler que tu es seule. Mes ami(e)s sont occupé(e)s la semaine, et donc cajolent leur moitié le week-end, ce qui est tout à fait normal, soit ! Je n’ai pas de chance car dans ma bande d’amis proches, tout le monde est accompagné. On est toujours 7 : 3 filles avec 3 garçons et 1 truc qui traîne tout seul, c’est moi. Vanne foireuse, on m’appelle l’électron libre…et ça me blesse mais j’encaisse. Du coup, je ne les vois plus trop, pas parce que je les aime moins, non, mais parce que j’en ai marre d’être le boulet, spectatrice du bonheur des autres, toujours à faire la maligne pour exister dans cette jungle de couples. Du coup je m’enferme…c’est valable pour sorties, restos, ciné…

C’est pesé : entre deux maux, on choisit le moindre mal. Donc entre le scénario décrit ci-dessus, et le schéma « je suis seule le week-end devant ma télé parce que je suis une pauvre grosse »… J’ai choisi la télé, au moins je me sens un peu à l’abri !!!

Mais tu ne risques pas de rencontrer quelqu’un enfermé chez toi devant ta TV, me direz vous… Ben oui, mais l’un dans l’autre, je ne pense pas être très désirable pour un homme en l’état pondéral des choses. Finalement le « fait ton sport, bouffe tes légumes à l’eau, bosse jusqu’à plus d’heure, cloître toi le week-end » trouve une explication logique…

Demain la pesée. Comme j’ai tort de ne rien en espérer ! Je sais qu’objectivement chaque gramme perdu est bénéfique et que les petits ruisseaux font les grands fleuves, je sais les filles. Mais quoiqu’il advienne, même moins loin du résultat final, j’en suis loin quand même. Désolée, j’ai le culte du résultat final, résultat que je ne suis pas près d’attendre, et en attendant… je me fane.

Pleins de bisous. Je file sur vos blogs où règne une meilleure humeur !!!