vous pensez à moi en lisant ce titre, mais non, je pensais à Karine la jeune fille qui vient nous aider en après-midi.  Aujourd'hui elle était moins pâle et plus travaillante...la vitesse de production s'est améliorée.  Mais, elle a demandé quand ce terminait son travail avec nous?  Alors, comme vous voyez elle n'est pas du tout enchantée de ce changement de travail.

Qu'importe, l'important c'est qu'avec ma compagne Édith cela coule bien et que nous nous entendons bien sur notre manière de travailler.  Toutes deux nous savons ce que veux dire "travailler en équipe" et notre méthode de travail, elle aussi se ressemble assez.

Dans 2 semaines Édith prend une semaine de vacances, elle part se faire dorer au soleil avec son petit mari.  Elle s'inquiète de moi, et s'occupe de me trouver des solutions pour que tout se déroule bien pour moi durant son absence.  Vous voyez comme c'est une bonne personne, généreuse d'elle-Même.

Moi, j'ai profité aussi du weekend pour prendre un peu de repos, je me sens un petit peu grippette, un peu de maux de gorge que j'essaie de combattre.

J'ai pris mes décisions concernant mes engagements et, je mets fin à certaines.  Je me donne une période pour me consacrer à la famille, à moi aussi.  Je veux être plus près de Dieu mais à ma manière, sans engagement ni aussi sans mise à nu.  Souvent, ce qui est un peu dérangeant dans ces rencontres c'est qu'on finit par trop parler de soi, et c'est comme ouvrir une brêche où les gens viennent s'infiltrer dans nos vies, et ce, sans invitation.

D'ailleurs je me sens beaucoup mieux depuis que je me suis décidée dans mes choix, à savoir me retirer doucement, le temps de leur permettre de trouver quelqu'un pour continuer un bout de chemin avec le groupe.

Voici, pour ce soir la méditation de Retraite dans la Ville.  A chaque année durant la période du Carême, nous recevons un e-mail quotidien avec la Parole de Dieu et suivi de la méditation.

La Parole de Dieu

      « Vous êtes la lumière du monde. Une ville au sommet d'un mont ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Ainsi votre lumière doit elle briller devant les hommes. »
      Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, versets 14-16.

      La méditation


      L'amour de Dieu, l'amour du bien qui est en nous, nous voulons le répandre autour de nous : la gloire de Dieu, c'est que nous portions du fruit.

      Pourtant le péché peut entraver ou fausser l'élan profond de notre coeur : nous pouvons avoir peur ! Nous pouvons avoir peur de perdre de l'argent pour ce qui nous paraît n'être qu'un bien incertain, nous pouvons avoir peur de nous confronter à ce que pensent les gens, nous pouvons avoir peur de toutes les difficultés imaginables ?

      Souvent, alors, au moment où nous avons envie de prendre des risques pour faire le bien et d'aller de l'avant, nous sentons aussi la timidité qui nous assaille : à force d'imaginer le pire, la tentation est grande de rester caché !

      La peur en soi n'est pas mauvaise : elle peut contribuer à nous enseigner les vertus de courage et de prudence. Pourtant, qu'elle ne nous fasse pas tergiverser au point de briser l'élan de l'Esprit Saint ! Nous devons aussi apprendre à tempérer nos craintes, à tenir constamment éveillé en nous l'espoir de porter du fruit pour le Royaume. Dieu lui-même nous en assure : « Vous êtes la lumière du monde. »