J’ai mis longtemps à comprendre
Qu’il ne fallait pas confondre l’espoir et l’espérance.
Au-delà de l’espoir qui nous habite
De façon parfois trop éphémère et fugace,
Il y a l’espérance et sa vivance profonde.
L’espérance qui s’inscrit tel un ancrage
Non seulement de l’instant présent à vivre à plein temps
Mais qui se développe et s’agrandit dans la durée.
L’espérance qui prend racine au meilleur de nous-mêmes
Pour nous permettre de nous relier à nos ressources imprévisibles
L’espérance qui nous invite à laisser croire une quantité d’être
Qui nous fera découvrir combien et merveilleuse à vivre si nous
Acceptons de l’accueillir dans chacune de ses manifestations et de la Respecter dans sesses les tâtonnements comme dans ses émerveillements.
L’espérance qui nous fait croire, malgré tout ce qui nous entoure
Que l’homme, même s’il est prédateur redoutable,
Peut être aussi doué pour la bonté et le bonheur.
Poème tiré de « contes d’errance, contes d’espérance »
de Jacques Salomé