Bonjour à toutes,

Je voulais savoir si, comme moi, vous n’avez pas l’impression d’être un peu comme les alcooliques des fois.

Je me rends compte que la nourriture est un moyen pour moi d’oublier.

Une contrariété, une angoisse, une mauvaise journée… Hop, en sortant du boulot, je fais les détours nécessaires pour me ravitailler et je rentre chez moi pour me goinfrer.

 Je laisse au placard les légumes sains que j’ai pris soin d’acheter deux ou trois jours avant et je mets sur la petite table du salon ce que j’ai pris à la minute même à la pâtisserie, au fastfood, sans oublier le glacier. Et là… Je mange.

C’est tellement bon sur le coup. J’ai l’impression que le temps s’arrête. Mes problèmes, mes inquiétudes disparaissent, j’oublie tout. C’est si facile. Tant que je mange, j’oublie. Alors il faut que ça dure. D’où d’énormes quantités ingérées, d’où la volonté de continuer à manger même quand on sent la satiété.

Et puis après, quand c’est fini, je regrette. Je me sens nulle et laide. Le sentiment de soulagement, de bien-être ressenti juste avant fait place à la culpabilité.

Pourtant, c’est un schéma qui se répète souvent.

Voilà. Ce n’est pas ce qui s’est passé aujourd’hui. Mais ça a failli. Une partie de mon physique que je n’aime pas. Que j’ai eu du mal à regarder dans le miroir plus particulièrement ce matin et qui n’est pas lié à mon problème de poids. D’où la tentation d’oublier ça dans la nourriture. Je me suis sentie comme ces alcooliques que l’on voit dans les films. Qui ont besoin d’un verre. Sauf que moi j’avais besoin d’un menu Mc Do. Mais je n’y suis pas allée.

Bref ! Je voulais savoir si j’étais la seule à trouver qu’il y avait des similitudes avec l’alcoolisme ou une autre dépendance. Un médecin m’avait dit que la nourriture était une addiction difficile car contrairement à la drogue et à l’alcool, il n’y a aucune difficulté à s’en procurer. Au contraire, la société nous y pousse. Ce n’est pas bête.

Bonne soirée.