Bonsoir.

Oui, je sais, ça fait un moment.

Je suis toujours là. J’ai tout repris avec les intérêts, mais je ne désespère pas.

Je ne suis toujours pas bien en ce moment.

Le positif, c’est que niveau boulot, je m’en suis sortie. J’ai pu terminer tout ce que j’avais à faire. Bon, j’ai dû faire des concessions mais c’était au profit de mon bien être. J’ai lâché prise et ça m’a fait du bien.  Ça m’a permis de relativiser.

Par contre, niveau vie privée, c’est difficile en ce moment. Je suis en congé, et quelque part, ça ne m’arrange pas. Quand il y a le boulot, même si je me prends la tête, au moins ça m’occupe l’esprit, vous voyez ? Je ne suis jamais contente.

J’ai peur de tout et de rien. J’ai l’impression de ne pas vivre ma vie. Elle est pourtant si courte. Mes problèmes actuels (vous aurez compris que je n’ai pas envie de détailler) font que je ne profite même pas de mon congé. Un sentiment épouvantable de solitude, de dépendance et d’impuissance. Plein de choses à faire. Les amis qui ne répondent présents que pour aller au restaurant, pour aller au cinéma ou pour faire du shopping. Impossibilité de se lancer dans des activités en ce moment de toutes façons.

En tout cas, quelques soient les problèmes, il ne faut pas que cela soit une excuse pour repousser mon rééquilibrage alimentaire. Quand j’étais débordée au boulot, je me suis dit que j’allais attendre que ça aille mieux. Maintenant que ça va mieux de ce côté-là, dois-je attendre que ça aille mieux au niveau privé ? Je crois que ma vie ne sera jamais parfaite et qu’elle sera toujours semée d’embuches. Alors je ne dois pas attendre.

J’ai vu mon médecin récemment. Il a enfoncé le clou en me disant que même le sport ne changerait rien à un affaissement de mon corps dans le cadre d’une perte de poids. Pour lui, il ne faut pas aller plus vite que 250 g par semaine. Je trouve ça décourageant. Je me demande s’il s’y connaît vraiment et s’il n’exagère pas.

Après tout, n’est-ce pas ce même médecin qui m’a orientée vers une esthéticienne quand je lui ai parlé des petits boutons que j’avais sur les jambes après le rasage ? Un médecin qui ne sait pas traiter les petits boutons et qui malgré ses nombreuses années d’études me demande de demander conseil à une esthéticienne plutôt qu'à lui…

N’est-ce pas lui aussi qui m’a dit que la cause de mes irritations au niveau des aisselles était le déodorant que j’utilisais ? Je précise juste que j’utilisais ce déodorant depuis plusieurs années et que mes irritations dataient de quelques mois… Ha oui. Son conseil pour que ça s’arrête ? N’utiliser aucun déodorant et laisser les poils pousser. Utiliser des ciseaux pour les couper quand ils sont trop longs. Je ne mens pas, je vous assure. Vé-ri-dique! Ce sont ses mots.

Et puis il faut avouer que je lui ai parlé de mes problèmes personnels, et que je n'ai pas trouvé le réconfort que je cherchais. Ce n'est pas son rôle après tout.

C’est dur. Je vais essayer d’aller au-delà de tout ça, et essayer une perte de poids malgré tout. Par contre difficile de faire du sport en ce moment. Mais je ferai de mon mieux. J’aimerais laisser mes soucis personnels à la porte lorsque je viens ici, mais c’est plus fort que moi…

Vu ma longue absence, il y a-t-il seulement quelqu’un pour me lire ? Ha oui. Je fais 84 kilos. Quelqu'un peut-il m'expliquer comment utiliser cette satanée réglette ?!