Le retour dans les girons maternels se rapprochent, ça sent le départ à plein nez.
Ce soir mon chéri est en vacances et demain c'est le départ pour le doux chez soi.
Nous n'habitons plus chez nos parents, nous nous sommes exilés dans un autre département et dans une autre région. Mais dans cette nouvelle maison je ne me sens pas chez moi.
Ma maison, c'est la maison familiale, celle dans laquelle j'ai mis un peu de moi, où j'ai vécu pendant presque 20 ans. J'aime ma maison, mes parents, mon village. J'aurais aimé que mon chéri trouve un boulot près de nos villages respectifs (son village est à 7 km du mien), mais ça ne s'est pas fait.
J'ai eu une période de nostalgie très dure, je me sentais seule car j'avais étais trahie par les seules amies que je m'étais faite, et j'étais loin des personnes qui auraient pu me remonter le moral. Heureusement que mon chéri est toujours là pour moi, tel un roc auquel je peux me raccrocher.

Alors voilà, demain je rentre à la maison pour une semaine! Je vais revoir mes parents, mes soeurs et mon toutou! Mon chéri aussi va revoir ses parents et ses soeurs, mais il s'en fout un peu, il n'a pas le même relationnel avec sa famille que moi.
J'ai besoin de les voir régulièrement, et je me rend compte que ça fait trop longtemps que je ne les ai pas vu quand j'ai tendance à vouloir appeler ma mère plusieurs fois par semaine.
On dirait une gamine, et pourtant j'ai 30 ans. Mais je les ai lâché tard, je n'habite plus avec eux depuis mai 2006.
Quand je les voyais tous les jours j'étais souvent à saturation, ils m'énervaient. C'était pareil avec mes soeurs, voir même pire, au point de se prendre de gueule à chaque fois qu'on se parlait. Et maintenant on apprécie vraiment de se voir.
Mais comme on dit, on ne se rend compte de ce qui nous manque que quand on ne l'a plus!