Douce nuit mes poussinettes. J'espère qu'il n'a pas été trop dur de commencer cette nouvelle semaine, pour celles qui travaillent.

Nous avons eu un temps superbe, ce week-end, pour la fête foraine. J'y suis allée avec mon Loulou samedi soir. Comme nous avions eu plus de 3 H de voyage, le matin pour rentrer de la mer, j'étais déjà très fatiguée. Une fois arrivés, il a fallu défaire les bagages, faire deux lessives, ranger les affaires ... Mon blocage aux reins me faisaient beaucoup souffrir. Heureusement que mon chéri est adorable et il m'a énormément aidée (c'est lui, en grande partie, qui a fait le ménage du mobil-home, avant de rendre les clés).

Nous avons rencontré beaucoup de monde que nous connaissons, à la fête. Et à force de piétiner, de rester debout pour papoter, je n'en pouvais plus. Deux femmes m'ont interpelée du trottoir d'en face en m'appelant par mon diminutif. J'avais beau les dévisager, je ne les reconnaissais pas et j'étais bien embêtée car il n'y a que la famille et mes amis intimes qui utilisent mon diminutif. C'était une de mes copines et sa fille que j'avais perdues de vue, depuis 13 ans !!! Nous nous sommes serrées dans les bras. Elles sont revenues vivre dans ma commune de 2 000 habitants, depuis 2 ans. C'est incroyable que nous ne nous soyons pas croisées avant !!

A la fin, je ne pouvais plus avancer !

Dimanche après-midi, nous sommes retournés à la fête avec notre amie Vévé et son mari. Il y a eu un beau défilé. J'étais stressée car mon fils m'avait dit qu'il viendrait avec les petits et son ex. compagne et je ne les voyais pas arriver. Alors que nous allions repartir vers 19 H, j'ai aperçu Léna et Mathis sur un manège. Le regard de ma princesse s'est illuminé en me voyant. J'ai eu mal au coeur car Mathis, qui n'a que 19 mois, n'a pas eu l'air de me reconnaître et n'a pas voulu m'embrasser. Nous leur avons fait faire des tours de manèges, de la pèche aux canards, puis avons été boire un rafraichissement à la terrasse d'un café. Mon ex. belle-fille était mal à l'aise. Sans doute s'attendait-elle à des reproches de ma part (surtout pour l'enlèvement des enfants en pleine nuit), mais je n'ai rien dit. Ce jeudi, c'est le jugement pour la garde des enfants. J'appréhende et j'ai toujours envie de pleurer.