Coucou mes poussinettes, je n'ai pas eu le temps, ni le moral pour passer sur le site de toute la semaine, mais je vous assure que je pense à vous.

Petit récapitulatif : le jour où nous avons été à la préfecture pour la carte grise, il manquait le certificat de domicile ! Il a donc fallu y retourner le lendemain et c'est à 32 kms de la maison. Nous en avons profité pour faire visiter un peu la ville à belle-maman. Il faisait beau. Nous avons mangé un kebab sur un banc du jardin public. J'essayais de me détendre et de profiter du moment présent, mais mes pensées s'envolaient vers mon fils, Mathis et Léna, vers ma fille à qui on a trouvé un ulcère de l'estomac, en plus de son oedème au pancréas. Alors que nous rentrions, mon fils m'a appelée pour m'annoncer que son ex.compagne lui avait dit qu'elle allait venir du Gard pour prendre les enfants, alors qu'il est en congés pour 15 jours. J'ai téléphoné à ma belle-fille, calmement mais fermement pour la prier de lui laisser les petits pendant ses vacances en insistant que la semaine précédente, il travaillait et qu'elle avait promis de s'en occuper et au dernier moment, elle avait prétexté qu'elle n'avait pas d'argent pour venir, du coup, malgré la fatigue et mes douleurs, je les avais gardés à la maison. Elle n'a rien voulu entendre. Mon fils est venu dîner avec les enfants et peu de temps après, elle est arrivée chez moi, très calme, très douce. Mathis hurlait de joie et riait aux éclats, Léna laissait exploser sa joie. Ils me faisaient trop mal au coeur, petites victimes de la mésentente de leurs parents. Je voulais que ma belle-fille mange avec nous, elle a refusé prétextant qu'elle n'avait pas faim. Elle a juste accepté un verre d'eau. Je ne voulais pas me comporter comme sa mère qui avait refusé que mon fils rentre chez elle et l'avait traité de "boucaque". Mon fils n'a rien pu avaler. Ils sont repartis pour aller coucher les petits, chez mon fils et parler calmement (soi-disant). Sauf qu'arrivé chez lui, il est tombé dans un véritable traquenard : sa belle-mère et son copain et le nouveau copain de ma belle-fille (hic) l'attendaient, tapis dans le noir, pour lui prendre les petits ... La belle-mère l'a encore insulté, son copain lui a dit qu'il allait "le crever" et heureusement le jeune les a retenus. Les petits criaient qu'ils avaient peur ... Les pauvres ! Quelle vie ! Je vous le dis, j'ai essayé de ne pas juger ma belle-fille, mais là, j'ai déterré la hâche de guerre. Quelle hypocrite ! Mon fils a appelé son père et ils ont déguerpi.

Tous les matins, quand j'ouvre les yeux, je me demande ce qui va encore nous tomber sur le coin de la tête ...

J'ai commencé ma cure thermale mercredi. Tout le monde me dit qu'il faut que je me repose, mais je n'ai pas eu le temps, entre ma belle-mère qui était patraque, les petits, etc. 

Nous avons fait une balade de 2 H, en bateau, avec ma belle-mère et vendredi, je l'ai prise goûter dans un salon de thé. C'est dommage qu'elle soit tombée, en pleine tourmente. Aujourd'hui, nous l'avons accompagnée à l'aéroport de Toulouse et, à l'heure qu'il est, elle circule sur les routes en Algérie, vers sa Kabylie, ses enfants et petits-enfants. Elle avait de la peine de quitter son fils.

J'ai eu les résultats de mes analyses vendredi. Je n'ai pas tout compris alors j'ai rendez-vous demain soir chez mon médecin. Le traitement de la thyroïde est mal dosé, le potassium est au ras des pâquerettes (pas étonnant que j'ai des crampes à tout bout de champs). Quant à ma cochonnerie dans le sang, je ne sais pas comment ça a évolué.

Demain matin, je repars à la cure thermale. Cela me fatigue. Espérons que je constaterai des bienfaits cet hiver sur mes mains, mes genoux et mes cervicales ...

Ma fille, son compagnon et leurs 3 garnements arrivent demain et doivent rester jusqu'à vendredi. J'ai le ménage à faire, les lits et la cuisine à préparer avant de partir à la cure ... Je vais donc aller au dodo et je doute d'avoir le temps de passer vous voir de la semaine. Prenez bien soin de vous.