Conques - Aveyron

Tout d'abord, je veux vous remercier mes poussinettes pour votre soutien moral qui me réconforte.

Hier, j'ai été faire les courses à Leclerc avec Loulou et ma belle-mère Nouna. Pendant le trajet, j'ai appelé mon fils pour prendre des nouvelles. Il était rentré du travail pour sa pause et j'ai entendu parler Léna. Leur mère était partie hier au soir (je l'ignorais) en les laissant pour la semaine. C'est mon ex-mari et son épouse qui les avaient gardés le matin et ils devaient aller chez lui pour les surveiller de 16 H à 22 H 30, pendant qu'il serait à nouveau à la pizzéria.

Après les courses, nous avons fait un détour de 20 kms pour aller chez mon fils. Loulou m'y a déposée, afin que je prête main forte à Sandrine (la femme de mon ex) et que je profite un peu de Léna et Mathis. Je n'étais pas de trop car les enfants sont énervés, perturbés. Ils n'avaient pas voulu faire la sieste et n'arrêtaient pas de demander "Où elle est ?". Il y avait du linge partout dans leur chambre car hier matin, ma "belle-fille" a fait prendre les armoires, etc. J'ai appris que c'était sa mère et son petit-ami qui étaient venus avec un camion pour déménager. La mère a traité mon fils de "boucaque" et son ami l'a saisi à la gorge. Mon fils a appelé son père en pleurs pour qu'il aille à la rescousse, mais il était occupé. L'après-midi, quand ils étaient revenus de chez l'avocat, ma belle-fille était toute douce avec moi. Elle m'a demandé de m'occuper de mon fils, d'essayer de le faire entrer chez moi pour le calmer quand il m'aurait reconduite, m'a promis de ramener les enfants pour qu'on les voit régulièrement et qu'elle se prostituerait, si elle n'avait pas d'argent pour le trajet (n'importe quoi !). Pourtant ce soir là, quand il est rentré de chez moi, elle est devenue hystérique, a fait venir les gendarmes et mon fils en pleurs a appelé à nouveau son père à la rescousse. Devant moi, elle montre un tout autre visage.

J'ai mangé avec eux. J'ai joué au foot (?) avec les petits. J'ai pu constater qu'ils sont très attachés à leur grand-père et à sa femme. Quand mon fils est revenu du travail vers 22 H 30, il avait l'air plus détendu, heureux de retrouver ses bébés qui ont enfin accepté d'aller se coucher. Sandrine et moi sommes très inquiètes pour lui quand il va se retrouver seul dans cette maison, au milieu des jouets.

Hier, j'en ai oublié que nos amis de Paris étaient arrivés dans la journée. Nous irons les voir tout à l'heure puisque mon fils sera avec ses enfants et des amis.