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Qu'est-ce que la psychologie positive ?
publié le 02/01/2011 à 14:40 |
Je vous avais promis une série d'articles sur la psychologie positive. Je vous propose de commencer par une définition émanant de l'un de ses chefs de file européens : Jacques Lecomte.
Le texte est un peu long mais je vous le livre in extenso par souci d'objectivité, du moins dans un premier temps.
"Le monde de la psychologie et de la psychothérapie est peut-être en train d’amorcer une évolution radicale : le passage d’une forte focalisation sur la pathologie vers la prise en compte des aptitudes et de l’accomplissement personnel et collectif. Il est de plus en plus question aujourd’hui de psychologie positive.
La psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions »1.
Selon Martin Seligman, professeur de psychologie à l’université de Pennsylvanie et principal initiateur de la psychologie positive, « nous connaissons peu ce qui donne de la valeur à la vie. (…) Ceci vient de ce que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychologie est devenue en grande partie une science de la guérison. Elle se concentre sur la réparation des dommages au sein d’un modèle du fonctionnement humain axé sur la maladie. Cette attention presque exclusive sur la pathologie néglige l’individu épanoui et la communauté prospère »2. Cet auteur reconnaît certes les victoires thérapeutiques de la psychologie, mais estime que celles-ci ont été obtenues au détriment d’autres considérations tout aussi essentielles : « Quand nous sommes devenus seulement une profession de guérison, nous avons oublié notre mission plus large : celle d’améliorer la vie de tous les gens »3.
S’intéresser à la psychologie positive ne consiste pas à se percevoir ou à observer le monde qui nous entoure d’une manière idéalisée, comme au travers de lunettes roses. Il ne s’agit pas non plus de mettre de côté les connaissances acquises sur la souffrance psychique et sur les moyens d’y remédier. Le courant de la psychologie positive considère simplement qu’à côté des problèmes individuels et collectifs s’exprime toute une vie riche de sens et de potentialités. Elle est donc un complément logique aux recherches sur la psychologie clinique et la psychopathologie.
Par ailleurs, comme la définition ci-dessus l’indique, la psychologie positive ne relève pas d’une conception égocentrique, caractérisée par la quête quasi exclusive de l’épanouissement et du développement personnel. Elle concerne également les relations interpersonnelles et les questions sociales, voire politiques. Les différents thèmes abordés par la psychologie positive correspondent à ces trois niveaux de l’être humain, comme le montrent les quelques exemples suivants :
- {au niveau individuel} : bien-être et bonheur, créativité, sentiment d’efficacité personnelle, estime de soi, humour, sens de la vie, optimisme, etc.
- {au niveau interpersonnel} : altruisme, amitié et amour, coopération, empathie, pardon, etc.
- {au niveau social} : courage, engagement militant, médiation internationale, etc.
La psychologie positive peut donc tout aussi bien concerner l’épanouissement d’un enfant, les bonnes relations au sein d’une équipe de travail ou encore le mode de communication entre diplomates élaborant un traité de paix.
Le courant de la psychologie positive connaît un essor considérable, particulièrement aux États-Unis, mais pas uniquement. Plus de cinquante groupes de recherche impliquant plus de cent cinquante universitaires dans diverses régions du monde s’intéressent à ces thématiques. Plusieurs dizaines d’universités américaines et européennes dispensent des cours sur la psychologie positive4."
Jacques Lecomte
Ce document peut être repris, partiellement ou intégralement, à condition d’en indiquer la source :
Jacques Lecomte - http://www.psychologie-positive.net
1 Gable S.L & Haidt J. (2005). What (and why) is positive psychology ?, Review of General Psychology, 9 (2), 103-110.
2 Seligman M. E. P. (1999). The president address, American psychologist, 54 (8), 559-562.
3 Idem.
4 Seligman M., Steen T.A., Park N. & Peterson C. (2005) Positive psychology progress. Empirical validation of interventions, American Psychologist, 60 (5), 410-421.
Merci d'avoir pris le temps de lire et n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions...
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Estce que le Jacques Lecomte dont tu donnes le texte est celui qui a écrit Guérir de son enfance car alors ce ne serait qu'un délayage du concept de résilience