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petites réflexions sur le bonheur...
publié le 28/11/2010 à 01:09 |
Jusqu'à il y a quelques jours, je me contentais d'avoir des moments de cafards et des moments de joie, de bonheur, peut-être, sans trop me poser de questions. Et puis, j'ai reçu la pub pour le livre de Cécile Neuville et s'en fut fini de ma tranquillité d'esprit !
Cécile nous propose rien moins que « le secret du bonheur permanent » ! Est-ce possible ?
Et d'abord, qu'est-ce que le bonheur ? Peut-il être permanent ?
Larousse le définit comme « un état de complète satisfaction ». Dans le Trésor, on trouve la définition suivante : « État essentiellement moral atteint généralement par l'homme lorsqu'il a obtenu tout ce qui lui paraît bon et qu'il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir totalement ses diverses aspirations, trouver l'équilibre dans l'épanouissement harmonieux de sa personnalité. »
Ce qui met la barre très haut, il faut bien l'avouer ! J'en suis à douter de l'avoir jamais éprouvé fusse un bref moment !
Contentons-nous de l'état de complète satisfaction du Larousse... après tout, je n'ai pas l'intention de faire un essai philosophique sur le bonheur, seulement vous livrer le fruit de ma modeste réflexion.
Parmi toutes les citations plus ou moins pertinentes que j'ai trouvées sur le net à propos du bonheur, j'en ai retenues deux, trouvées dans le Dictionnaire Trésor.
Voici la première : « le bonheur ne consiste point dans des instans isolés d'énergie, de volupté ou d'oubli. Le bonheur est une succession presque continue, et durable comme nos jours, de cet heureux concours de paix et d'activité, de cette harmonie douce et austère qui est la vie du sage. Toute joie vive est instantanée, et dès-lors funeste ou du moins inutile; le seul bonheur réel c'est de vivre sans souffrir, ou, plus exactement encore, être heureux,c'est vivre : tout mal est étranger à la plénitude de la vie, et toute souffrance a pour principe des causes de destruction. La douleur est contraire à l'existence; quiconque souffre ne vit pas pleinement et entièrement; ... »
Senancour, Rêveries, 1799, pp. 91-92.
En voilà un qui croit, ou plutôt, qui espère le bonheur permanent ! Sûrement, il aurait été adepte de la psychologie positive ! Au moment où il écrit ses lignes, il est pourtant bien loin de cet état !
La deuxième, maintenant : « Lorsque le rapport avec le monde extérieur nous est agréable, nous l'appelons plaisir; mais cet étatpassager n'est pas le bonheur. Nous entendons par bonheur un état qui serait tel que nous en désirassions la durée sans changement. Or voyons ce qui arriverait si un tel état était possible. Pour qu'il le fût absolument, il faudrait que le monde extérieur s'arrêtât et s'immobilisât. Mais alors nous n'aurions plus de désir, puisque nous n'aurions plus aucune raison pour modifier le monde, dont le repos nous satisferait et nous remplirait. Nous n'aurions plus par conséquent ni activité, ni personnalité. Ce serait donc le repos, l'inertie, la mort, pour nous, comme pour le monde. (...) Vouloir vivre, c'est accepter le mal. Vous imaginez le bonheur absolu possible, c'est le néant que vous désirez. »
P. Leroux, De l'Humanité, t. 1, 1840, pp. 19-20.
Etonnant, n'est-ce pas, comme ces deux hommes, contemporains pourtant, partant de la même notion du bonheur: un état de profond et durable bien-être, aboutissent à des conclusions totalement opposées !
L'idée qui me vient en lisant ces deux avis, c'est que le premier est comme nous : il souffre et espère un jour ne plus souffrir. Ah! Si on pouvait être heureux tout le temps ! Le second ne fait qu'énoncer une évidence! Pour que le bonheur soit permanent, il faut arrêter le temps, il faut empêcher la Terre de tourner. Sinon, fatalement, il va venir se glisser un grain de sable dans l'engrenage. En outre, le bonheur quand il s'installe, crée l'ennui. Pour pleinement goûter à une journée ensoleillée, il faut pouvoir la comparer aux journées de mauvais temps, pour goûter le bonheur d'avoir des amis; il faut avoir connu la solitude, pour apprécier la bonne nourriture, il faut avoir ingurgité des choses insipides... etc. Le bonheur permanent, c'est un désert aride.
Heureusement, c'est une utopie !
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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je suis d accord avec toi
le bonheur permanent n existe pas
la vie est faite d une succession de petits ou grands bonheurs pour moi la naissance de mes enfants fut un grand bonheur etre en bonne sante est aussi une joie mais on ne s en rend compte que quant la maladie s installe
les personnes malades , seules , sans emploi , sans domicile , sont elles heureuses ???? JE NE CROIS PAS!!!!!!!
il faut se contenter des quelques heures de bonheur,que la vie nous offre de temps en temps
tu vas bien????
GROS BISOUS