Bonjour les copines, comment allez-vous ? Nous sommes déjà le 6 décembre et je ne comprends pas où sont passés, ces jours, ces semaines, ces mois de cette année si particulière qu'est l'année 2020. Elle a été si insipide, si monotone que tous les jours se ressemblent et nous manquons de points de repères dans nos souvenirs. 

Mercredi, un neveu de mon ex-belle-mère a été emporté par le coronavirus. Nous l'avions vu, cet été, aux obsèques de notre tante et j'avais été contente de bavarder avec lui, malgré le contexte. Cela m'a touchée car je suis restée très proche de mon ex-belle-famille dont les membres disparaissent les uns après les autres. 

J'ai fini par dire à ma fille que nous n'irions pas les voir pour Noël car ils seront déjà plus nombreux que permis. Je lui ai proposé qu'on reporte Noël à plus tard, quand la situation sanitaire le permettra plus sereinement. Je ne savais pas comment le lui annoncer car elle déprime tous les ans, à cette période (Elle est née le 24 décembre et a été abandonnée par sa mère biologique, quelques jours après.). Mais quand elle m'a dit qu'il y aurait son beau-père, ses deux beaux-frères, la compagne de l'un d'entre eux et ses deux enfants, la copine de mon petit-fils, j'ai eu le courage de décliner son invitation. Elle m'a dit qu'elle me comprenait car je suis fragile. Ca me fait beaucoup de peine de ne pas être avec elle. Surtout qu'il est bien difficile de fixer un autre jour de remplacement, pour le moment. 

Lundi 30 novembre, mon fils m'a amené Mathis et Léna, à la sortie de l'école car ils avaient une réunion à l'école maternelle, avec Julia. Après avoir goûté, nous avons joué en attendant le retour des parents. J'en ai profité pour donner à mes petits-enfants, le calendrier de l'Avent que j'avais confectionné pour eux. Cela m'avait donné du travail, mais j'ai été récompensée par leurs yeux qui brillaient de joie.

Mardi 1er décembre, ma belle-fille m'a appelée à 16 h 25 pour me demander si je pouvais aller chercher mes petites-filles à la sortie de l'école (c'est-à-dire à 16 H 30 !) car elle et mon fils étaient coincés à plusieurs kilomètres. Comme il faisait gris et très froid, je n'avais pas prévu de sortir et n'étais pas prête. Vite vite, attestation, masque ... Je suis partie ventre à terre en m'essoufflant derrière mon masque, mais suis arrivée en retard bien sûr. Les parents étaient repartis avec leurs enfants. La cour de l'école primaire était déserte. J'ai couru vers la maternelle. La maîtresse s'impatientait sur le pas de la porte de la classe et disait à Julia qu'elle allait la conduire à la garderie, quand je suis arrivée, haletante. J'ai dû récupérer Léna à la garderie. Nous avions déjà fini de goûter, quand les parents sont venus les chercher.  Je leur ai dit de ne plus me faire un coup comme ça. J'ai passé l'âge de courir !

J'espère que malgré le temps, vous passez un bon dimanche. Gros bisous.