Bonjour les amies, comment allez-vous ? J'espère que dans votre région, il fait plus beau qu'ici. L'automne s'est installé d'un coup et nous a surpris, dans nos tenues d'été. La terre avait besoin d'eau, je le conçois, mais tous ces jours gris, pluvieux et frileux, ça plombe le moral. Après la canicule de cet été, j'avais espéré que nous n'aurions pas à rallumer le chaiffage, aussi tôt.

J'espère  que vous avez passé une semaine meilleure que la mienne. Elle a été chargée en rendez-vous médicaux et désagréments avec l'administration. Bonne nouvelle : la cancérologue, après lecture de mes différents résultats d'analyses et d'IRM, m'a annoncé que ça allait. Alors de quoi, je me plains à toujours souffrir de maux de ventre et d'estomac ? Il faudra bien que je consulte un gastro-entérologue. Tout le monde me dit que ce doit être le stress que me font subir mes enfants. Peut-être bien ...

Les archives du village de mes parents, en Espagne, avaient contacté mes cousines car une ville voisine avait entrepris les fouilles d'une fosse commune, datant de la guerre civile et où 26 victimes du franquisme avaient été jetées. Parmi elles, le frère de ma mère, fusillé en octobre 1939, à l'âge de 30 ans. Mes cousines et moi étions très émues de pouvoir enfin donner une sépulture digne à notre oncle. Malheureusement, on nous a annoncé qu'ils n'ont rien trouvé. La terre avait été retournée et les restes des victimes jetés ailleurs ... Cela m'a secouée, même si 81 ans se sont écoulés, depuis leur assassinat. Je continue mes recherches dans les diverses archives du pays, pour essayer de retrouver mon grand-père, mort dans une prison franquiste, à l'âge de 57 ans. C'est très important pour moi de remonter les mailles de mon histoire familiale.

Le 6 octobre, c'est l'anniversaire de mon Chouchou. Il franchit le cap d'une nouvelle dizaine. J'aurais aimé lui préparer une grande surprise en réunissant la famille et les amis, mais avec la pandémie, on fera la fête en amoureux. 

Prenez soin de vous. Ce maudit virus n'a pas l'intention de nous lâcher de si tôt. Restons pruduntes. Mais continuons à nous concocter de petits plaisirs.