Un petit coucou avant d'aller me coucher. Il est déjà minuit. J'ai un étau qui m'enserre la tête et je ne pense pas encore trouver le sommeil : trop de tracasseries, de stress. Tous mes muscles sont contractés. Je sens que mes enfants vont finir par se fâcher et je ne vais pas pouvoir le supporter.

Ma fille, son compagnon et leurs trois garçons sont venus vendredi matin. Dès leur arrivée, ma fille, mon fils et moi sommes partis chez la notaire pour essayer de régler notre problème. Il y a 18 ans, quand leur père et moi avons divorcé, nous leur avons fait donation de notre maison familiale dont j'ai continué à payer le crédit. Quand je suis tombée malade, il m'est devenu très difficile de l'entretenir car elle est bâtie sur trois faux nivaux. Avec mon mari actuel, nous avons donc décidé d'acheter un appartement et de déménager. Mon fils n'a jamais accepté que je vende la maison et ne nous a pas laissés le temps de terminer de déménager et a commencé à détapisser. Malgré que je lui ai signifié mon désaccord et ma colère, il a contiué à rénover l'intérieur, gêné par plusieurs cartons restés sur place. Il veut garder la maison, mais ne travaille pas, alors comment pourra t-il payer les charges et surtout payer sa part à sa soeur ? La notaire nous a proposé quelques solutions et ils semblaient d'accord sur une proposition, tant que nous étions dans son bureau. Ca a dérapé sur le retour, quand ma fille lui a dit que s'ils n'arrivaient pas à s'entendre sur la valeur du bien, ils n'auraient qu'à vendre. Mon fils a de suite élevé la voix et a prononcé des mots très durs envers sa soeur. Ensuite, il a fait comme si tout allait bien. Il est venu manger chez moi à tous les repas, afin d'être avec sa soeur et ses neveux. Mais ma fille a pleuré en cachette et elle était vexée et en colère. Et moi, au milieu, j'étais très mal. Avec leur père, on avait pensé que cette maison serait un plus pour eux, que ça les aiderait ... On aurait mieux fait de la vendre. Je suis vraiment dégoutée et très triste.L'ambiance était tellement plombée que je n'ai même pas profité de la présence de mes petits-fils, alors que je ne les avais pas vus depuis Noël. Ma fille est repartie à Toulouse, aujourd'hui, et j'ai passé l'après-midi à pleurer. 

Et cette nuit, mon Loulou travaille et je me sens terriblement seule.

Côté poids, il vaut mieux que je ne me pèse pas. J'ai essayé de faire des plats que mes petits-enfants aiment. Ils ont dévoré et après coup, ont pensé à leur ligne ! Ma fille, fidèle à elle-même et surtout à son anorexie, n'a mangé que de la salade verte, des tomates, des petites crevettes. Elle a quand même goûté mon flan aux oeufs.

Faîtes de beaux rêves mes amies.

Je vous embrasse affectueusement.

Bonne fête à mon amie Valou.

Gévi