Certains s'embrassent, dansent, d'autres applaudissent à tout rompre. Les larmes de joie coulent sur des dizaines et dizaines de visages. "Votre coeur palpite, palpite", explique Shirley Vaughn, peinant à trouver les mots pour exprimer sa joie de voir un Noir parvenir à la plus haute fonction élective de son pays. "C'est vraiment un moment historique, d'être ici avec tous ces gens", ajoute-t-elle. "Je veux être capable de regarder en arrière dans 20 ou 30 ans et me dire que j'y ai pris part", affirmait Michelle Culpepper, 40 ans, arrivée sans billet mais ravie d'être là, à l'unisson d'une foule joyeuse.
Dans tout le pays, les mêmes scènes de liesse se répètent. A Seattle (Washington, nord-ouest), Philadelphie (Pennsylvanie, est) ou encore Atlanta (Géorgie, sud-est) des foules envahissent les rues. A Hollywood (Californie, sud-ouest), la fête a des airs de jour de l'An: les gens s'embrassent et dansent au son des klaxons des voitures qui retentissent dans toute la ville. "Ce soir c'est le premier jour d'un nouveau chapitre de l'histoire de notre grand pays!", exulte John Richardson, un homme de 43 ans. Dans la banlieue ouest de Hollywood, bastion de la communauté gay en Californie, des centaines de personnes défilent dans une ambiance de carnaval.
Sur Times Square à New York, le carrefour le plus animé de Manhattan, ils sont des milliers à crier leur joie, devant les écrans géants qui relaient la victoire de Barack Obama. "Obama, Obama !": par des cris, des chants, des danses et des slogans, les Américains saluent chaque nouvelle. "C'est un moment étonnant, historique pour l'Amérique. J'ai connu des périodes bien sombres pendant ces huit dernières années", commente Andrew Bernard, un producteur de film venu participer à la liesse avec son fils de 10 ans, Lincoln. "Je voulais que mon fils vienne et voit la lumière", dit-il.
Pour Tish Howard, 50 ans, une femme noire qui a grandi dans l'Etat d'Alabama et a connu la ségrégation, "cette nuit veut dire beaucoup pour moi. Les Noirs à l'époque étaient laissés en dehors du processus politique". "Dans un grand nombre de communes rurales, les noirs ne pouvaient même pas voter", rappelle-t-elle.
Au "Body", un bar lounge de Harlem au nord de la ville, la victoire, annoncée sur des écrans plasma, libère la tension et toute l'émotion contenue. Une femme d'une trentaine d'années lâche: "L'Amérique lui a donné le meilleur job du pays!". "En une génération, nous sommes passés d'esclaves à un président noir", dit-elle en décrochant son téléphone pour "appeler sa grand-mère de 95 ans" qui n'en revient sûrement pas. Un dernier moment de recueillement pour le discours du vainqueur Obama, et une voix langoureuse entame "Yes we can" (le slogan d'Obama) version R'n'B. Le rythme s'accélère, la soirée continue sur la piste de danse.
A Washington, des jeunes scandant "Obama, Obama" sont rassemblés par centaines devant la Maison Blanche. Venus pour la plupart des universités proches, agitant des ballons aux couleurs américaines, ils reprennent le slogan de la campagne de M. Obama: "Yes, we can !" ("Oui, nous pouvons !").
Une jeune femme, Laura Kiefer se réjouit d'être originaire de l'Ohio (nord), un Etat qui a joué un rôle essentiel dans la victoire de M. Obama. "Tout le monde m'est tombé dans les bras. C'était génial", raconte-t-elle.
Dressant des pancartes "Obama" devant la grille de la Maison Blanche, la foule se met à chanter "goodbye", un message destiné à l'actuel locataire des lieux, George W. Bush, qui cédera sa place à Barack Obama le
Dans tout le pays, les mêmes scènes de liesse se répètent. A Seattle (Washington, nord-ouest), Philadelphie (Pennsylvanie, est) ou encore Atlanta (Géorgie, sud-est) des foules envahissent les rues. A Hollywood (Californie, sud-ouest), la fête a des airs de jour de l'An: les gens s'embrassent et dansent au son des klaxons des voitures qui retentissent dans toute la ville. "Ce soir c'est le premier jour d'un nouveau chapitre de l'histoire de notre grand pays!", exulte John Richardson, un homme de 43 ans. Dans la banlieue ouest de Hollywood, bastion de la communauté gay en Californie, des centaines de personnes défilent dans une ambiance de carnaval.
Sur Times Square à New York, le carrefour le plus animé de Manhattan, ils sont des milliers à crier leur joie, devant les écrans géants qui relaient la victoire de Barack Obama. "Obama, Obama !": par des cris, des chants, des danses et des slogans, les Américains saluent chaque nouvelle. "C'est un moment étonnant, historique pour l'Amérique. J'ai connu des périodes bien sombres pendant ces huit dernières années", commente Andrew Bernard, un producteur de film venu participer à la liesse avec son fils de 10 ans, Lincoln. "Je voulais que mon fils vienne et voit la lumière", dit-il.
Pour Tish Howard, 50 ans, une femme noire qui a grandi dans l'Etat d'Alabama et a connu la ségrégation, "cette nuit veut dire beaucoup pour moi. Les Noirs à l'époque étaient laissés en dehors du processus politique". "Dans un grand nombre de communes rurales, les noirs ne pouvaient même pas voter", rappelle-t-elle.
Au "Body", un bar lounge de Harlem au nord de la ville, la victoire, annoncée sur des écrans plasma, libère la tension et toute l'émotion contenue. Une femme d'une trentaine d'années lâche: "L'Amérique lui a donné le meilleur job du pays!". "En une génération, nous sommes passés d'esclaves à un président noir", dit-elle en décrochant son téléphone pour "appeler sa grand-mère de 95 ans" qui n'en revient sûrement pas. Un dernier moment de recueillement pour le discours du vainqueur Obama, et une voix langoureuse entame "Yes we can" (le slogan d'Obama) version R'n'B. Le rythme s'accélère, la soirée continue sur la piste de danse.
A Washington, des jeunes scandant "Obama, Obama" sont rassemblés par centaines devant la Maison Blanche. Venus pour la plupart des universités proches, agitant des ballons aux couleurs américaines, ils reprennent le slogan de la campagne de M. Obama: "Yes, we can !" ("Oui, nous pouvons !").
Une jeune femme, Laura Kiefer se réjouit d'être originaire de l'Ohio (nord), un Etat qui a joué un rôle essentiel dans la victoire de M. Obama. "Tout le monde m'est tombé dans les bras. C'était génial", raconte-t-elle.
Dressant des pancartes "Obama" devant la grille de la Maison Blanche, la foule se met à chanter "goodbye", un message destiné à l'actuel locataire des lieux, George W. Bush, qui cédera sa place à Barack Obama le
20 janvier prochain.
Je suis comme toi super super heureuse qu'Obama ait été élu... J'ai regarder son élection toute la nuit de mardi à mercredi, c'est pour vous dire mon enthousiasme.. Bref je n'ai pas arrêter de pleurer de joie et n'y croyais pas.
Je sais qu'il aura beaucoup de difficulté à se sortir des erreurs de Bush, de la crise actuelle, mais j'ai confiance en lui. Cet homme a un charisme fou et ne s'énerve pas, il est posé et subtil, exactement tout ce que j'aime...
Un noir à la maison blanche:
Pour moi ça veut dire beaucoup qu'un homme noir, enfin métis, soit à la présidence, ayant moi-même une fille métisse et la plus part de mes amis sont noirs. Tout le monde a enfin sa chance et j'espère sincèrement que les personnes ayant encore des aprioris changeront avec le temps. C'est tellement incroyable de penser qu'il y a encore 44 ans les noirs n'avaient pas le droit de voter ni de s'assoir dans les bus à côté des blancs.. Je pense en ce moment à Rosa Parks, Martin luther king et d'autres qui doivent être tellement heureux, là haut, de voir que leur combat à abouti à La Présidence d'un noir...
Je ne peux pas dire que je suis une pro américaine, j'ai vécu en Californie 3 ans et sincèrement j'ai vraiment mal vécu le racisme là bas envers les noirs, les mexicains etc.... Je ne croyais plus en ce peuple mais là j'avoue que je recommence à avoir espoir en eux.... Bref je pense qu'il n'y avait que lui pour faire changer les États Unis et pour redonner une image positive de ce pays au monde entier.. Enfin nous verrons avec le temps ce qu'il va se passer et comment Obama va gérer toutes les conneries de son prédécesseur.
Bonne journée.. :)
en ce qui concerne l'homme du moment, Monsieur OBAMA... moi qui suis d'une région où se mêlent sans se poser de questions toutes les communautés avec le respect de chacun dans leurs coutumes.... je suis ravie qu'il y ait un président de couleur à la tête de cette puissance....
le travail qui l'attend est certes difficile mais je pense qu'il saura mettre tout en oeuvre et montrer à ses concitoyens le chemin vers des lendemains meilleurs et plus humains....
je t'embrasse très fort et te dit à bientôt... Sylviane
1) Merci, merci pour ton soutien, j'en avais vraiment besoin...tu es vraiment une personne attachante, je suis très fière de compter parmi tes amies "virtuelles".
2)Hier, Js était revenu à la réalité des choses, donc, s'était un peu moins tendu à la maison, mais je pense que c'est un sujet qui n'est pas épuisé...
3)Tu sais quoi..j'ai trouvé le site de d'Obama, et je lui ai envoyé un e-mail de félicitation (...)
4)Je n'ai pas encore reçu de réponse(...)
5)j'espère qu'il changera la face du monde...
6) Encore merci
1) Merci, merci pour ton soutien, j'en avais vraiment besoin...tu es vraiment une personne attachante, je suis très fière de compter parmi tes amies "virtuelles".
2)Hier, Js était revenu à la réalité des choses, donc, s'était un peu moins tendu à la maison, mais je pense que c'est un sujet qui n'est pas épuisé...
3)Tu sais quoi..j'ai trouvé le site de d'Obama, et je lui ai envoyé un e-mail de félicitation (...)
4)Je n'ai pas encore reçu de réponse(...)
5)j'espère qu'il changera la face du monde...
6) Encore merci
Et au sujet d'Obama, mon dieu comme je suis heureuse! Les USA redeviennent un grand pays. J'avais tellement peur que les sondages soient faussés par le racisme!!!
Contrairement à quelques personnes qui t'ont laissé des coms, moi, la couleur d'Obama m'importe beaucoup. A quand pour la France???
Et puis merde alors, c'est vrai qu'il est canon!!!
Et merci beaucoup en tous cas pour ton passage sur mon blog. Tu es formidable. Je vais mieux. Baisse de régime due à l'hiver. j'ai le mois de novembre en HORREUR !!!! J'ai froid, j'ai faim et j'ai pas envie d'aller courir!
A très vite!
Merci pour ta longue analyse. Tu sais je le rempli d'amour autant que je peux et le félicite plus que de raison par rapport aux autres mais parfois je craque. Je sais bien que ça n'arrange rien mais comment faire. Enfin je vais entamer une psychothérapie pour m'aider car je crois que j'en ai besoin. Quand à son père,tu sais je ne dis rien sur lui car je ne veux pas que les gamins entendent les choses. Ils y sont pour rien si leur père n'assume rien donc de ce coté là, je n'en rajoute pas .
Pour les devoIrs,je vais essayer de trouver quelqu'un pour l'aider car moi je suis trop impliqué et ça le stresse donc je vais m'y atteler.
Pour toi, j'attends ton article sur ton séjour avec grand interêt car ce devait être plutôt sympa.
Bonne soirée et merci
Vané
Il a mene une belle campagne, respectueuse et energisante et je crois qu'il merite amplement cette victoire... BRAVO BARACK OBAMA.
Je me joins a toi pour lui souhaiter aussi bon courage et bon travail.
A cote de cela, moi ca va. je continue de prendre soin de moi et de mes bouts de chou et de moins en moins soin de Monsieur. il doit commencer a ressentir les effets physiques de mon desinteret (tu comprends ce que je veux dire .. lol) car ce matin, monsieur tentait une approche mais j'ai fait semblant de ne pas comprendre. il croit que les rapports physiques peuvent remplacer une bonne conversation... pfftttt!
je suis contente de ton retour. fatiguee mais heureuse ! ca s'est bien ma cherie... heureuse. un si beau mot !
gros calins d'amitie et d'affection