Bonjour mes amis..
Je reviens aujourd'hui, un peu fatiguée, mais heureuse car un noir a su faire chavirer l'histoire des Etats Unis.
Je vous parlerais de mon séjour à la Dominique demain, aujourd'hui il y a plus important que moi. Lol
Je vous remercie tous d'etre passés même à plusieurs reprises sur mon blog pour m'y laisser des commentaires.
MERCI, encore Merci, je peux vraiment compter sur vous!
Je venais lire vos commentaires, mais je n'avais pas le temps de coucher quoi que ce soit là-dessus, car mes enfants voulaient visiter le maximum de sites. Et puis la jeunesse!!! elle oublie que je ne suis plus aussi dynamique qu'elle! mais j'ai du assurer!! lol
"Rosa Park s’est assise pour que Martin Luther King puisse marcher. Martin Luther King a marché pour que Barack Obama puisse courrir. Barack Obama court pour que nous puissions voler ! "
Après dépouillement de 90% des bureaux de vote, le démocrate comptabilise 59.865.108 voix, soit 52% des suffrages exprimés. Il devient le 44e président des USA et le premier d'origine africaine
Le démocrate Barack Obama a remporté l'élection présidentielle américaine aux dépens du républicain John McCain, devenant ainsi le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis.
Obama, 47 ans, sera investi 44e président des Etats-Unis le 20 janvier 2009.
En remportant la Californie, le sénateur de l'Illinois s'est assuré de dépasser le seuil des 270 grands électeurs nécessaires pour obtenir la majorité au collège électoral qui élira le prochain président des Etats-Unis. Il a également remporté le vote populaire.
Des scènes de liesse ont salué l'annonce de la victoire d'Obama à travers le pays, notamment dans son fief de Chicago, où des dizaines de milliers de personnes ont repris en coeur le slogan du candidat métis: "Yes, we can".
Certains s'embrassent, dansent, d'autres applaudissent à tout rompre. Les larmes de joie coulent sur des dizaines et dizaines de visages. "Votre coeur palpite, palpite", explique Shirley Vaughn, peinant à trouver les mots pour exprimer sa joie de voir un Noir parvenir à la plus haute fonction élective de son pays. "C'est vraiment un moment historique, d'être ici avec tous ces gens", ajoute-t-elle. "Je veux être capable de regarder en arrière dans 20 ou 30 ans et me dire que j'y ai pris part", affirmait Michelle Culpepper, 40 ans, arrivée sans billet mais ravie d'être là, à l'unisson d'une foule joyeuse.
Dans tout le pays, les mêmes scènes de liesse se répètent. A Seattle (Washington, nord-ouest), Philadelphie (Pennsylvanie, est) ou encore Atlanta (Géorgie, sud-est) des foules envahissent les rues. A Hollywood (Californie, sud-ouest), la fête a des airs de jour de l'An: les gens s'embrassent et dansent au son des klaxons des voitures qui retentissent dans toute la ville. "Ce soir c'est le premier jour d'un nouveau chapitre de l'histoire de notre grand pays!", exulte John Richardson, un homme de 43 ans. Dans la banlieue ouest de Hollywood, bastion de la communauté gay en Californie, des centaines de personnes défilent dans une ambiance de carnaval.
Sur Times Square à New York, le carrefour le plus animé de Manhattan, ils sont des milliers à crier leur joie, devant les écrans géants qui relaient la victoire de Barack Obama. "Obama, Obama !": par des cris, des chants, des danses et des slogans, les Américains saluent chaque nouvelle. "C'est un moment étonnant, historique pour l'Amérique. J'ai connu des périodes bien sombres pendant ces huit dernières années", commente Andrew Bernard, un producteur de film venu participer à la liesse avec son fils de 10 ans, Lincoln. "Je voulais que mon fils vienne et voit la lumière", dit-il.
Pour Tish Howard, 50 ans, une femme noire qui a grandi dans l'Etat d'Alabama et a connu la ségrégation, "cette nuit veut dire beaucoup pour moi. Les Noirs à l'époque étaient laissés en dehors du processus politique". "Dans un grand nombre de communes rurales, les noirs ne pouvaient même pas voter", rappelle-t-elle.
Au "Body", un bar lounge de Harlem au nord de la ville, la victoire, annoncée sur des écrans plasma, libère la tension et toute l'émotion contenue. Une femme d'une trentaine d'années lâche: "L'Amérique lui a donné le meilleur job du pays!". "En une génération, nous sommes passés d'esclaves à un président noir", dit-elle en décrochant son téléphone pour "appeler sa grand-mère de 95 ans" qui n'en revient sûrement pas. Un dernier moment de recueillement pour le discours du vainqueur Obama, et une voix langoureuse entame "Yes we can" (le slogan d'Obama) version R'n'B. Le rythme s'accélère, la soirée continue sur la piste de danse.
A Washington, des jeunes scandant "Obama, Obama" sont rassemblés par centaines devant la Maison Blanche. Venus pour la plupart des universités proches, agitant des ballons aux couleurs américaines, ils reprennent le slogan de la campagne de M. Obama: "Yes, we can !" ("Oui, nous pouvons !").
Une jeune femme, Laura Kiefer se réjouit d'être originaire de l'Ohio (nord), un Etat qui a joué un rôle essentiel dans la victoire de M. Obama. "Tout le monde m'est tombé dans les bras. C'était génial", raconte-t-elle.
Dressant des pancartes "Obama" devant la grille de la Maison Blanche, la foule se met à chanter "goodbye", un message destiné à l'actuel locataire des lieux, George W. Bush, qui cédera sa place à Barack Obama le
20 janvier prochain.
McCain, 72 ans, a perdu tout espoir de remporter l'élection en s'inclinant dans des Etats clés comme l'Ohio, qui avait permis à George Bush de l'emporter en 2004 face à John Kerry, et la Virginie, un Etat qui n'avait plus voté en faveur d'un démocrate depuis Lyndon Johnson en 1964.
A Phoenix, McCain a annoncé à ses partisans rassemblés qu'il avait appelé Obama pour le féliciter, et a salué la campagne historique de son adversaire.
"Nous avons achevé un long voyage. J'appelle tous les Américains qui m'ont soutenu à se joindre à moi pour féliciter le futur président (Barack Obama) mais aussi pour l'assurer de notre bonne volonté", a déclaré McCain.
L'élection d'Obama s'accompagne d'une victoire écrasante des démocrates au Congrès, où le parti de l'âne renforce sa majorité aussi bien au Sénat qu'à la Chambre des représentants.
L'arrivée à la Maison blanche de Barack Obama, né d'un père kényan noir et d'une mère blanche du Kansas, est un moment de l'histoire des Etats-Unis, 45 ans après l'apogée du mouvement pour les droits civiques menés par Martin Luther King.
L'annonce de la victoire d'Obama a été saluée dans tout le pays, de Times Square à New York à l'église baptiste d'Ebenezer, à Atlanta, où officiait King.
"C'est une grande soirée. C'est une soirée incroyable", s'est enthousiasmé le représentant de Géorgie John Lewis, qui fut violemment battu par la police dans les années 1960 lors d'une marche en faveur des droits civiques à Selma, dans l'Alabama.
Des dizaines de milliers de militants démocrates ont convergé vers le parc Grant, à Chicago, où Obama devait s'adresser à la foule.
Le révérend Jesse Jackson, figure majeure du mouvement des droits civiques, s'était joint à la foule. Des larmes coulaient sur ses joues.
La succession de George Bush s'annonce néanmoins difficile pour Obama, appelé à relancer l'économie du pays, gérer les guerres d'Irak et d'Afghanistan, composer avec un déficit public proche de 500 milliards de dollars et restaurer l'image du pays à l'étranger.
BRAVO, ENCORE BRAVO A CE NOIR .....MAIS LA ROUTE QUI L'ATTEND EST PARSEMEE D'EMBUCHES ET DE DIFFICULTES.
BON COURAGE OBAMA!!!!!!!!!!!!!