Comme Samsung pour son Galaxy Note 5, LG avait annoncé ne pas vouloir commercialiser le V10 en Europe lors de son annonce début octobre. Il aurait finalement changé d'avis. La liste des marchés visés après la Corée vient d'être dévoilée, et elle en fait partie.

LG a présenté le V10 en début de mois, le fameux haut de gamme qui devait surclasser le G4 selon des propros tenus par le directeur de LG Mobile au dernier Mobile World Congress. Et c'est bien le cas, tant au niveau des fonctionnalités, grâce à un écran supplémentaire placé au-dessus du premier, que sur le plan technique, avec 4 Go de RAM, le double de mémoire interne (64 Go) et une webcam avec double capteur. Comme toujours, le constructeur a choisi son marché domestique pour lancer le smartphone mais il vient d'annoncer la suite du programme sur son blog officiel. Et il y a une petite surprise.

L'Europe citée parmi les marchés visés

Le V10 commencera à être commercialisé cette semaine hors de Corée. Les premiers marchés à l'accueillir seront les Etats-Unis, la Chine et Hong Kong. Suivront les marchés clés situés en Amérique du Nord (il ne reste plus que le Canada...), Europe, Asie, Amérique Latine, Moyen Orient et ceux de la Communauté des Etats Indépendants. Oui. Vous avez bien lu. L'Europe fait partie des marchés cités alors que LG l'avait exclue au départ. C'est donc une bonne surprise.

LG a visiblement changé d'avis. Le lancement raté du V10 sur son marché domestique n'y est sans doute pas pour rien. Il faudra bien liquider les stocks quelque part si les ventes ne décollent pas... L'Europe paraît sans doute moins hostile dans ces conditions. Reste à savoir si la France fait partie des « marchés clés » pour LG et, si oui, à combien sera vendu son nouveau porte-étendard chez nous. Rappelons qu'il est vendu pour l'équivalent de 610 € en Corée.

Il ne devrait donc pas être abordable, mais tout de même un peu plus que les flagships concurrents.

Vendu presque 1000 dollars en Inde en version 16 Go, l’iPhone 6S d’Apple a quelques difficultés à trouver son public. Selon un rapport, il ne s’en serait vendu que 50 000 exemplaires sur le premier week-end, ce qui est moins que l’année dernière.

Le positionnement tarifaire des constructeurs en fonction des pays est tout sauf simple à comprendre. Entre les marchés où le prix indiqué est hors taxe (comme aux États-Unis), ceux où les gouvernements imposent des taxes sur les produits d’importation ou, comme en France, sur les produits qui disposent d’un espace de stockage interne (Taxe à la copie privée), les montants varient, pour un même modèle de plusieurs centaines de dollars.

L’Inde en est un très bon exemple : alors que l’iPhone 6S 16 Go d'Apple est commercialisé 572 euros (649 dollars) aux États-Unis, il est proposé à 749 euros en France et à... 839 euros (62 000 roupies) en Inde. Si la France est un pays où le coût de la vie est plutôt élevé, l’Inde est, bien au contraire, un pays émergent.

50 000 unités vendues les trois premiers jours

C’est évidemment un positionnement qui ne favoriserait pas les ventes du smartphone dans le sous-continent. Selon les premières estimations, rapportées par nos confrères de Business Standard, il s’en serait vendu 50 000 durant les trois premiers jours de commercialisation. Un score à l’opposé des chiffres annoncés par la firme de Cupertino en septembre (13 millions de vente dans le monde).

Les résultats sont d’autant plus décevants qu’Apple a signé en 2015 davantage d’accords commerciaux (notamment des opérateurs et des boutiques en ligne) et qu’il aurait livré plus de 165 000 exemplaires dans le pays. L’iPhone 6S aurait même réalisé un chiffre de vente inférieur à l’iPhone 6, lequel s’est écoulé à 55 000 exemplaires sur une période équivalente en 2014 et qui a été freinée par des ruptures de stock. En janvier dernier, nous indiquions qu’Apple aurait vendu un demi-million d’iPhone sur le sol indien sur le dernier trimestre 2014.

Une rapide baisse de prix

Cet accueil un peu froid des consommateurs indiens semblent être uniforme entre les réseaux de distribution physique et les marchands en ligne. Le gérant de la chaîne de boutiques The Mobile Store, interrogé par nos confrères, affirme que les ventes sont actuellement supérieures à celles de l’année dernière, en augmentation de 30 à 40 %. Il explique que les premières unités ont été vendues aux fans de la marque. La seconde vague de consommateurs n’arriverait donc que plus tard, car les clients attendent que les prix baissent pour se laisser tenter. Une baisse qui pourrait intervenir dans les semaines prochaines et qui pourrait faire passer l’iPhone 6S 16 Go en dessous de la barre symbolique des 60 000 roupies. Ce qui reste tout de même excessivement cher pour le marché indien : 811 euros.

Ce n’est pas la première fois que nous évoquons les différences tarifaires entre un pays et un autre sur la téléphonie mobile. Ce n’est pas non plus la première fois que nous évoquons les malheurs d’un constructeur d’envergure internationale qui se casse le bout du nez sur le marché indien, car son produit est économiquement inadapté. Nous nous souvenons des débuts difficiles du Samsung Z1 en tout début d’année. Nous nous souvenons également de l’accueil frileux accordé à Android One, malgré des partenariats avec des acteurs locaux. Car, avec des acteurs comme Xiaomi, Micromax, Intex ou encore Lava, les consommateurs indiens sont habitués à des produits très compétitifs. Faire le beau ne suffit donc pas.

Mieux vaut tard que jamais : l’Aquaris M5.5 de bq, présenté au dernier Mobile World Congress, est enfin disponible à la vente. Le fabricant espagnol a cependant profité de l’occasion pour rajouter la compatibilité avec les technologies Dolby. Une façon de se faire pardonner ?

Il aura fallu neuf mois à bq pour accoucher de l’Aquaris M5.5, une phablette milieu de gamme dévoilée quelques jours avant le rendez-vous annuel barcelonais de la téléphonie mobile mondiale. Neuf mois, c’est très long, mais mieux vaut tard que jamais. D’autant que ce temps pris pour peaufiner le smartphone n’a pas été inutile. En effet, l’entreprise en a profité pour intégrer des technologies issues de Dolby Laboratories.  Le smartpthone est donc désormais compatible avec les codecs de Dolby et dispose d’un contrôleur audio optimisé pour délivrer un son qui promet d’être de meilleure qualité que la moyenne des concurrents. Une bonne nouvelle.

D’autant qu’il en faudra des bonnes nouvelles pour justifier le prix de vente de ce smartphone, positionné sur la boutique officielle de bq à 319 euros. À ce prix, il entre dans le « Gouffre de Helm », le fameux segment de marché où tous les spécialistes du rapport qualité-prix s’affrontent à grand coup de spécifications techniques. Cela nous donne l’occasion de découvrir quelles sont justement les armes de cet Aquaris M5.5. En effet, lors de son annonce en février dernier, bq avait été quelque peu avare sur quelques aspects techniques de ces nouveautés. Les voici tous en détail.

Nous commençons donc avec l’écran IPS Full HD de 5,5 pouces affichant une résolution de 401 pixels par pouce. Cette dalle est optimisée Quantum Color+, pour améliorer le rendu des couleurs, et protégée par un verre renforcé Dragontrail d’Asahi Glass. Sous l’écran,nous retrouvons l’éternel (et vieillissant) Snapdragon 615, octo-core cadencé à 1,5 GHz et compatible LTE. Il est accompagné de 2 ou 3 Go de mémoire vive, de 16 à 32 Go de stockage interne (extensibles par microSDHC) et d’une batterie 3620 mAh. WiFi n, Bluetooth 4.0, radio FM, NFC et GPS Glonass complètent la connectivité sans fil.

Un an et demi après le Shine, Misift vient d'officialiser son successeur. Logiquement baptisé Shine 2, il apporte des petites nouveautés appréciables tout en s'appuyant sur les acquis du premier modèle. Il est d'ores et déjà disponible.

Vous vous souvenez de Misfit ? Non. Cela n'a rien à voir avec la série britannique Misfits. C'est la firme à l'origine du Shine, ce petit tracker d'activité rond qui peut aussi donner l'heure avec ses petites LED disséminées sur le tour. Eh bien voici le Shine 2, une version à peine améliorée du Shine. Le design et les fonctionnalités restent sensiblement les mêmes mais Misfit apporte quelques améliorations bienvenues pour faciliter l'utilisation.

Capteur sensitif plus sensible et LEDs tri-color

La première concerne le capteur sensitif présent sur le dessus du boîtier. Il devrait être plus sensible et reconnaître ainsi les commandes plus rapidement. Il sert notamment à afficher l'heure, dont la lecture a d'ailleurs été simplifiée grâce à l'intégration de LEDs tri-color. Elles serviront également à prévenir l'utilisateur à l'arrivée de notifications sur son smartphone connecté en Bluetooth 4.1 ou encore à l'éclairer sur sa progression vers des objectifs physiques définis depuis l'application Misfit qui fournit aussi des rapports d'activité détaillés.

Shine 2 récolte des données en continu, même pendant le sommeil

Le suivi d'activité est évidemment la fonction première du Shine 2 qui dispose pour cela d'un duo d'accéléromètre et magnétomètre à 3 axes. Les déplacements sont analysés en continu et les périodes d'inactivité trop longues signalées via le vibreur et les LEDs pour motiver l'utilisateur à se bouger un peu. Soulignons que le boîtier est étanche jusqu'à 50 mètres et peut aussi bien se fixer au poignet que sur une basket, pour le cyclisme par exemple, puisqu'un bracelet et un clip sont fournis. Le sommeil est également surveillé alors que le vibreur peut servir de réveil.

Compatible iOS, Android et Windows Phone, le Shine 2 est d'ores et déjà disponible dans la boutique officielle de Misfit où il est affiché à 99 $. Deux coloris sont proposés pour le boîtier : noir ou or rose. Les divers systèmes d'attache fournis sont noirs mais d'autres bracelets devraient être proposés, en plus, par la suite. Notez qu'il n'y a pas de chargeur dans le coffret puisque le boîtier est alimenté par une pile standard (CR2032) à remplacer lorsqu'elle est vide, soit tous les six mois selon Misfit.

L'Aquaris X5 n'était pas le seul appareil Android dévoilé par bq hier. Il y avait aussi une tablette baptisée Aquaris M10. Elle sera disponible à partir du mois de novembre avec, au choix, un écran HD ou Full HD.

Encore nouvelle sur le marché français, la marque bq n'est certainement pas la première qui vient à l'esprit en parlant de smartphones et c'est probablement pire encore si la discussion vire sur les tablettes. Et pourtant, bq en commercialise également en France. Il y en aura même bientôt une de plus dans son catalogue. Elle s'appelle Aquaris M10 et a été présentée hier aux côtés de l'Aquaris X5, un smartphone avec lequel elle partage son système d'exploitation : Android 5.1 Lollipop.

HD ou Full HD, ce n’est pas qu’une affaire de pixels

Alors, cette Aquaris M10 sera-t-elle plus mémorable que ses précédecesseurs ? Tout dépend du modèle observé. En effet, plusieurs seront proposés. Enfin par plusieurs, comprenez deux, en fait. La première différence se situe au niveau de l'écran. Il mesure dans les deux cas 10,1 pouces mais la définition passe de la HD 720p à 1080p. Un gain non négligeable, mais vous vous dites peut-être qu'un écran mieux défini est aussi écran plus gourmand en ressources ?

C'est vrai, mais bq a eu la bonne idée d'augmenter la fréquence du chipset, un MT8163b avec CPU quad-core Cortex-A53, dans le second cas : 1,5 GHz, contre 1,3. La batterie risque en revanche d'en prendre un coup puisque la capacité ne change pas : 7280 mAh. Dernière différence, les appareils photo reposent dans un cas sur des capteurs de 5/2 mégapixels et de 8/5 mégapixels dans l'autre. Le reste de la fiche technique est identique.

2 Go de RAM et haut-parleurs Dolby Atmos en façade

La mémoire atteint 2 Go pour la RAM et 16 Go pour le stockage. Il sera heureusement possible d'ajouter une carte microSD au besoin, mais sa capacité ne devra pas excéder 32 Go. Dernier point, qui est apparemment celui dont bq est le plus fier, la tablette est compatible avec la technologie audio Dolby Atmos mais nous préférons surtout retenir qu'elle dispose de deux haut-parleurs à l'avant.

BlacBerry a décidé de faire durer le suspense avant de lancer le Priv. Il aborde finalement l'aspect matériel aujourd'hui mais, une fois encore, il reste très évasif.

Avec tout ce qui a déjà été dit au sujet du Priv, on aurait pu penser que la présentation officielle ne serait qu'une simple formalité. Eh bien non ! BlackBerry a décidé de la découper en plusieurs étapes pour recréer un peu de suspense et faire parler. C'est donc au compte-gouttes que les informations nous parviennent. Fin septembre, Android était officiellement désigné comme l'OS chargé d'animer l'engin alors qu'il aura fallu attendre trois semaines de plus pour que l'aspect matériel soit finalement abordé.

Un début de fiche technique pour piquer la curiosité

Abordé, ou effleuré plutôt. Car BlackBerry ne livre toujours pas de fiche technique complète. Seuls quelques éléments sont aujourd'hui évoqués. Tout juste de quoi piquer la curiosité des internautes afin de les pousser à s'enregistrer sur la page officielle pour en apprendre davantage. Pas très sympa ! Nous nous contenterons donc pour l'heure de ce que le constructeur a bien voulu nous donner mais ce n'est déjà pas si mal puisqu'il répond au moins à une question que nous étions sans doute nombreux à nous poser.

Ecran dual-curved confirmé

L'écran du BlackBerry Priv est-il simplement couvert d'une vitre 2,5D ou est-il réellement incurvé sur les côtés, comme celui des Galaxy S6 Edge ? Les dernières photos nous faisaient plutôt pencher vers la première hypothèse. Et pourtant, Blackberry évoque bien un écran à double courbure. Il mesure par ailleurs 5,4 pouces, comme annoncé par les rumeurs. Il faudra en revanche encore patienter pour la confirmation, ou non, de la définition QHD.

Sont également listés : une batterie de 3410 mAh, un clavier à la fois sensitif et mécanique, un appareil photo certifié Schneider-Kreuznach ainsi qu'une qualité audio extraordinaire.

Le HTC One A9 vient de faire son apparition sur le site de l'opérateur Orange. Une fuite inattendue qui nous révèle le visuel, le prix, ainsi que certaines caractéristiques du futur smartphone du fabricant taïwanais.

Nous sommes à moins d'une semaine de l'officialisation du HTC One A9 et celui-ci fait encore parler de lui sur la Toile. Le smartphone censé sauver l'année catastrophique du fabricant taïwanais vient en effet de faire son apparition sur le site d'Orange, ce qui nous permet d'en savoir un peu plus à son sujet.

Tout d'abord, cette fuite vient confirmer les visuels que nous avions vu circuler ces derniers temps, laissant de nouveau apparaître sa forte ressemblance avec les derniers iPhone. Ensuite, elle nous permet de situer la politique tarifaire fixée par HTC sur son One A9, dont le prix a ici été fixé à 599,90 euros par l'opérateur (MàJ : il a depuis été retiré). Ce prix, qui semble donc être celui du smartphone sans abonnement, paraît un peu élevé vis-à-vis des composants de sa fiche technique, comme vous allez pouvoir le constater par la suite.

Orange indique en effet les principaux éléments de sa fiche technique. L'opérateur précise ainsi que le HTC One A9 dispose d'un écran Full HD de 5 pouces, animé par un processeur octa-core Qualcomm Snapdragon 615 cadencé à 1,5 GHz. Ce dernier serait accompagné d'un GPU Adreno 405, de 2 Go de RAM, ainsi que d'une mémoire interne variant entre 16 et 32 Go en fonction du modèle. Côté photo, ce smartphone embarquerait un capteur de 13 mégapixels au dos, ainsi qu'une webcam Ultrapixel (4 mégapixels) à l'avant, comme les rumeurs le prédisaient. Orange liste également les connexions 4G+ (avec un débit théorique à 223 Mbits/s), Wi-Fi, Bluetooth, NFC et GPS (AGPS).

Le HTC One A9 disposerait donc d'une configuration de smartphone que l'on peut situer entre le milieu et le haut de gamme, se positionnant donc face à des appareils comme le Honor 7 de Huawei, ou le OnePlus 2, qui dominent actuellement ce segment de marché, grâce notamment à un rapport qualité / prix percutant. Un atout dont semble malheureusement dépourvu le nouveau smartphone de HTC.

Ce HTC One A9 devrait être officialisé le 20 octobre lors d'une conférence de presse tenue par le fabricant taïwanais. Le smartphone pourrait d'ailleurs être lancé dans la foulée sur les marchés américain et européen.

Microsoft a dévoilé ses nouveaux flagships hier aux Etats-Unis. Des prix ont été donnés, mais uniquement dans la devise locale. Comment se traduisent-ils en euros ? Réponse dans l'article.

L'euro pèse de moins en moins lourd face au dollar et les constructeurs ne nous font pas de cadeau. Certains en profitent même pour gonfler le prix de leurs smartphones en Europe de manière scandaleuse, comme Google avec ces derniers Nexus. Nous étions donc curieux de connaître les prix européens des nouveaux Lumia que Microsoft a dévoilés hier aux Etats-Unis puisque seuls des prix en dollars ont été communiqués. Nous les avons désormais.

Il faudra débourser un peu plus en Europe

Les Lumia 950 et 950 XL sont désormais référencés dans la boutique européenne de Microsoft. Il faudra débourser 599 € pour le premier et 699 € pour le second chez nous, contre 549 $ et 649 $ outre-Atlantique. La hausse est moins importante que chez Google (479 € contre 349 $ pour le Nexus 5X et 649 € contre 499 $ pour le Nexus 6P) mais elle est tout de même bien présente, même s'il faut également prendre en compte l'ajout des taxes en plus de la dévalorisation de la monnaie européenne.

Cela étant, les nouveaux flagships de Microsoft restent plus abordables que la plupart des flagships concurrents, comme les Galaxy S6 et S6 Edge+ chez Samsung ou les Xperia Z5 et Z5 Premium chez Sony, pour des prestations similaires, design et OS mis à part : écran QHD, Snapdragon 808/810, 3 Go de RAM, 32 Go de mémoire interne, appareils photo 20 et 5 mégapixels... Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter notre présentation du Lumia 950 et de sa déclinaison XL.

Synaptics, une entreprise californienne, profite de l’engouement pour les interfaces tactiles à capteur de pression, comme le 3D Touch d’Apple pour présenter sa propre technologie, Clear Force, dont le principe reste très proche.

Plusieurs mois avant le lancement des deux nouveaux iPhone 6S et 6S Plus, les rumeurs évoquaient l’intégration dans ces terminaux d’une technologie appelée Force Touch, héritée des montres connectées d’Apple. Ce qui s’est avéré vrai : les iPhone 6S et 6S Plus intègrent une technologie appelée 3D Touch qui offre une nouvelle dimension à la navigation dans iOS 9. Pendant ce temps, Huawei, avec le Mate S, a tenté de lui voler la vedette en présentant le premier smartphone doté d’une technologie similaire. Seulement, le Mate S n’est pas disponible, alors que les iPhone le sont. Un coup manqué pour l’ambitieux groupe chinois.

Une technologie pour tous les constructeurs

Et il faudra évidemment que le Huawei se dépêche de sortir sa phablette, car d’autres industriels devraient faire en sorte de suivre cette nouvelle tendance. Et les fournisseurs de composants s’apprêtent naturellement à combler les désirs des constructeurs. C’est le cas par exemple de Synaptics qui vient de publier une vidéo de présentation de son Clear Force dont le principe est le même que 3D Touch. Les applications sont diverses : navigation dans les pages Web, ouverture de menus contextuels, déverrouillage du smartphone, interfaces de jeu avec différenciation de la pression, ajout d’un niveau de contrôle dans les applications, etc. Une évolution qui se veut clairement aussi révolutionnaire que l’arrivée de la souris sur les ordinateurs.

Selon Synaptics, Clear Force est une technologie qui devrait faire son entrée au début de l’année prochaine. Aucun nom n’est évidemment officiellement cité, mais il semble logique que les constructeurs partenaires attendent l’un des deux grands rendez-vous de l’électronique du premier trimestre, le CES de Las Vegas et le Mobile World Congress de Barcelone, pour présenter le résultat de leurs travaux. Rendez-vous donc dans 6 mois pour en savoir plus.

Quelle intégration dans le système Android ?

En attendant, nous nous posons évidemment une question : si Apple a réussi à intégrer dans le système d’exploitation une telle technologie, c’est d’abord parce que la firme contrôle aussi bien le hardware que le software. Car les interactions offertes par 3D Touch dépendent surtout du système d’exploitation (sans parler des développeurs d’application). Or, rien ne laisse penser qu’Android a été pensé pour offrir une nouvelle dimension d’interaction. Cela viendra donc avec une surcouche qui viendra certainement au-dessus du système d’exploitation de Google. Une intégration qui sera loin d’être naturel. Il faudra donc peut-être attendre jusqu’à Android N pour systématiser ce type d’interface. il sera interessant de voir ce que Huawei arrivera à proposer avec Emotion UI.

Windows 10 Mobile fera ses débuts sur les Lumia 950 avant d'être porté sur les Lumia en circulation. Une mise à jour est en effet prévue. Elle sera déployée à partir du mois de décembre.

Ça y est. Nous savons enfin quand sera lancé Windows 10 Mobile. La réponse est le mois de novembre, avec le nouveau Lumia 950 et sa déclinaison XL officialisés hier. Cela ne signifie cependant pas que les Lumia en circulation pourront en profiter au même moment. Si nous savons depuis longtemps qu'une mise à jour est prévue, il nous manquait encore une date. Elle n'a pas été donnée lors de la conférence de presse mais l'oubli à rapidement été comblé.

Le déploiement débutera en décembre

À quand la mise à jour vers Windows 10 sur les Lumia ? Il suffisait en fait de poser la question sur Facebook. C'est ce qu'a fait un certain Subhadeep Das et l'équipe de Microsoft Lumia a bien voulu lui répondre. Le déploiement débutera au mois de décembre. Rappelons cependant que tous les modèles ne seront pas servis en même temps, sans oublier les éventuels délais supplémentaires chez les opérateurs.

Les premiers qui recevront la mise à jour sont connus depuis le mois de juillet : Lumia 435, Lumia 532, Lumia 535, Lumia 635, Lumia 640, Lumia 640 XL, Lumia 735, Lumia 830 et Lumia 930. Inutile de paniquer tout de suite si le vôtre ne figure pas dans cette liste. C'est certainement parce qu'il sera mis à jour par la suite, à moins qu'il ne dispose pas des 8 Go de stockage requis pour Windows 10.

Soulignons au passage que Windows 10 pourra uniquement être installé sur un smartphone à jour, soit équipé de Lumia Denim (Windows Phone 8.1). Pour plus de détails, nous vous renvoyons vers la page officielle de Windows 10 qui devrait encore être enrichie à l'approche du lancement, notamment avec la liste complète et définitive des Lumia compatibles. En espérant qu'il n'y aura pas de mauvaises suprises.