
Ce soir je vous laisse ce texte trouvé au hasard de mes errances sur le net
peut être à lire et à relire quand on sait que l'automne est souvent la saison de la nostalgie, le corps se remet au ralenti pour préparer l'hiver. C'est le temps des grandes remises en questions, des doutes ...
Comment
trouver
le bonheur
?
Comment trouver le bonheur ?
Le premier secret est de mettre par instant le monde
entre parenthèses. [...]
L'autre secret - ou le même ? - est d'être
simple. De saisir les joies les plus naturelles. Le repos sur l'herbe à
mi-course, le dos épousant la forme d'un talus, l'oreille attentive
au bruit d'un ruisseau, les yeux fixés sur les merveilleux nuages.
[...] Les jeux et les sports qui établissent de justes rapports
entre le corps et l'esprit, qui, dans la piscine ou sur le stade, font
retrouver à l'homme l'enfance des hommes et le transmuent pour une
minute ou pour une heure en un bel animal innocent.
L'art enfin, source merveilleuse d'émotion
et de communication, apporte à l'intelligible le complément
sensible sans lequel la part la plus profonde de l'être ne peut s'accomplir.
[...] L'art combat la médiocrité par l'exaltation. Les plus
beaux vers de la langue française réunis dans une anthologie.
Les musées et les monuments offerts à notre admiration. [...]
La musique devenue accessible à chaque instant grâce au disque,
à la radio, à la cassette, si accessible et peut-être
si profanée qu'il m'arrive de regretter le temps lointain où
je créais le silence intérieur en marchant dans les rues
nocturnes vers la salle de concert où il me semblait déjà
entendre les instruments s'accorder.
Je n'omets pas l'amitié qui mériterait
à elle seule tout un livre. La chaîne qui se noue entre adultes
et jeunes hommes dans le soutien mutuel de l'expérience et de l'ardeur,
celle qui se tisse chaque jour entre compagnons d'étude et de travail,
unis par les difficultés partagées et les désaccords
surmontés. Enfin ces profonds échanges où chacun se
sent obligé de l'autre, celui qui donne à l'égal de
celui qui reçoit.
Tout cela m'apparaît très simple.
Mais je veux terminer par plus simple encore, en empruntant à La
Bruyère cette maxime qui résume la plus belle part de ma
vie et, je le crois, de toute vie : "Être avec des gens qu'on aime,
cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à
eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès
d'eux, tout est égal."
Pierre Massé, La crise du développement, 1973
je suis désolée mais je ne passerai sur vos blogs que dans la matinée je suis morte de fatigue
mais JE NE VOUS OUBLIE PAS
allez on se repose tu te décale pas parce que tu est au chomage aller je te gronde sinon lol
bon je te fais des bsises