Blog de salem04
aide blog
-
MES BELLES MISTINGUETTES !
comment allez-vous aujourd'hui?
un nouvel article une nouvelle découverte ou redécouverte!
aujourd'hui je souhaite vous parlez d'une passion et d'une fascination spéciale
le chat noir
Dans les pays européens, le chat
noir est toujours marqué par une
vieille superstition venue du Moyen Age.
Cette superstition persiste et la vue
d’un chat noir est encore aujourd’hui
ressenti comme un mauvais présage. Bien des légendes entourent la couloir
noir depuis la nuit des temps. Malheureusement,
le chat a été l'une des principales
victimes de ces superstitions souvent meurtrières. La multiplication du nombre de races de chats domestiques est un
phénomène récent qui
remonte à peine à une centaine
d’années. L’Européen est une race qui
comporte de multiples variétés,
résultat d’une sélection,
parmi nos chats de gouttières. L’Européen noir est considéré
comme un chat porte-bonheur par les Britanniques.
Ce chat a une robe d’un noir profond
et possède des yeux orange foncé
ou cuivre. Mais, si ce chat représente parfaitement
le malin, ce n’est pas lui qui est
l’origine de la légende. A l’origine, le chat est un félin sauvage. En Europe,
le chat sauvage d’Eurasie était très répandu. Les yeux vert-doré du chat sauvage lui ont valu d’être
persécuté au Moyen Age, tout comme les hommes ayant
des yeux verts et des cheveux roux, signes de relation avec le diable.Les Romains adoptèrent le chat qu’ils appelaient felis
ou catus. Certaines légions romaines
arboraient son effigie sur leur bannière,
symbolisant l’indépendance. Ce sont peut-être elles qui introduisirent
le chat en Gaule.
Il est probable que les Croisés ont ramené de nombreux
chats pour lutter contre les invasions de rats noirs qu’ils
avaient eux-mêmes importés sur leurs bateaux en revenant
d’Orient. Le chat se propagea. Il devint alors le protecteur de l’Homme
car il décimait les rats porteurs de la peste.
Pendant les grandes épidémies, le chat était
un allié précieux.
PERSECUTION
Pourtant, loin d’être
adulé, en Europe, il fut assimilé par l’Eglise
à des croyances diaboliques. Dès le Moyen Age, l’Inquisition et l’Eglise
traquèrent le chat noir. Elles l’associaient
aux sorcières, elles-mêmes victimes de la persécution
chrétienne. L’Eglise voulait lutter contre les rites païens, encore
très ancrés et inventa le chat démoniaque.
Ce chat symbolisait le monde des ténèbres qui éloignait
le bon chrétien du droit chemin. On le soupçonnait
des pires forfaits. Il participait à des sabbats mystérieux
en compagnie du diable. C’était donc la parfaite représentation
de Satan. =======>>> A cette époque, le chat, surtout noir, était souvent mêlé
à des procès de sorcellerie. Dans le procès
des Templiers, il est fait mention d’adoration de Lucifer
qui apparaissait à ses adeptes sous la forme d’un
chat. En 1561, un procès eut lieu où l’on accusa
des femmes de se transformer en chattes
pour tenir leurs sabbats. Ces procès se finissaient toujours
par la mort des accusés mais également
des pauvres animaux. Ces derniers étaient
jugés comme des personnes. Il est évident que l’Eglise avait trouvé là
un bouc émissaire idéal pour lutter contre ses ennemis,
et frapper l’imaginaire populaire qui avait besoin d’une
victime en chair et en os pour croire au Malin.
OBSCURANTISME
Le chat, surtout quand sa robe était noire, attira tout
au long du Moyen Age un déchaînement de violence. Il devint la victime de la cruauté collective. Dans de nombreuses
villes d’Europe, on organisait des bûchers pour y sacrifier des centaines
de chats. Les malheureux chats étaient suspendus par la foule en haut
d’un mât, sur le bûcher ou jetés dans des
paniers d’osier au milieu du brasier.
Quand le rituel était terminé, chacun prenait une
poignée de cendres pour la répandre dans sa maison
et dans les champs, afin de se préserver de la disette et
des épidémies. La ville de Metz pratiqua ce type d’autodafé pour
les feux de la Saint Jean jusqu’en 1777. Le roi de France, lui-même, participa jusqu’au 18e
siècle à ces autodafés de chats qui se déroulaient
sur la place de Grève.
Le roi devait enflammer le tas de fagots au-dessus duquel était
accroché un sac rempli de chats.
REINTEGRATION DU CHAT
Le martyr public des chats ne fut interdit que sous louis XV.
Cette cruauté stupide envers les chats ne concerne pas que
la France. A travers toute l’Europe, des rites sacrificiels
étaient organisés.
En Europe, c’est au 18e siècle que les mentalités
commencent à évoluer lentement. Cette évolution
est sans doute due à l’importation d’Orient de
chats Angoras et de chats persans dont étaient friands les nobles
de la cour à Versailles. Louis XV avait une passion pour les chats et cet engouement s’étendit
au royaume. le chat botté conte de Charles Perrault
a également favorisé la réhabilitation
du chat. Il devient peu à peu un
compagnon et n’est plus cantonné
aux campagnes. En 1765, on fonde l’école vétérinaire
de Maisons-Alfort. C’est une véritable révolution
car l’idée de soigner un animal est tout à fait
nouvelle. L’étude du monde animal marque la fin de plusieurs
siècles d’obscurantisme où l’animal était
méprisé et sans âme. Il est amusant de constater que Napoléon détestait
les chats. Sous son influence, le code civil
définit juridiquement le chat comme
un meuble. Avant une bataille, la vue d’un chat
provoquait chez lui une véritable
crise d’allergie. De même, César ne
supportait pas la présence d’un chat.Le 19e siècle fut l’ère de la rédemption
du chat. Tout au long de ce siècle, le chat domestique va
conquérir sa place dans les foyers. C’est un Anglais qui établit la première classification
des races connues de chats qui va servir de référence
à toutes les expositions à partir de 1925. Le chat de gouttière, appelé chat européen,
s’est vu récemment reconnu comme race à part
entière.
Notre chat noir aux yeux orange est aujourd’hui une star.
La première image que vous avez vu en tête de cet article est notre Salem
Bon dimanche !