Myriam, 38 ans, mère de Lola et de Lali, 9 ans
« Les soirs où je me sens morose, je laisse à mon mari la charge de nos
filles. Je me dis que c’est le seul moyen de ne pas leur transmettre
mes “mauvaises ondes”… »
=> L’authenticité doit l’emporter sur la fuite ou sur le sourire forcé.
Les enfants sont les réceptacles immédiats de nos « coups de blues ».
Dans ces moments de déprime, il est bon de les mettre au contact de
personnes plus « gaies », mais en s’en expliquant d’abord avec eux : «
Je suis un peu triste en ce moment, cela arrive, mais c’est passager,
je vais faire des efforts pour que ça aille mieux. » D’abord parce que
cette attitude permet d’éviter que les enfants ne s’inquiètent outre
mesure du sort de leur parent et, à leur tour, s’angoissent et
culpabilisent. Ensuite parce qu’elle les rassure : les parents peuvent
avoir des idées noires, il est donc normal qu’ils en aient eux aussi de
temps en temps…
Mais l’enfant n’a pas pour autant besoin de
détails ; en faire le confident de ses pensées tristes, c’est prendre
le risque de développer chez lui des angoisses et des tendances
dépressives. Même dans leurs moments de déprime, les parents ont
toujours les moyens d’inculquer des idées positives à leurs enfants :
l’optimisme qu’ils transmettent n’est pas tant celui qu’ils
entretiennent à l’égard de leur propre avenir que celui qu’ils gardent
pour leurs enfants : « Je sais que tu as les moyens d’être un enfant
heureux et de réussir ta vie »… Ce sont ces phrases d’encouragement
qui, accompagnées de gestes de soutien, d’écoute et d’amour au
quotidien, donnent à l’enfant foi en lui et en l’avenir.
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Alors bonne dégustation ....
Bisous ... je reviens d'avoir fait un tour ... il fait très beau quand je pense que ce matin il y avait 8° ... ce sont des belles journées d'automne ....
Je t'embrasse bonne matinée @+tard