autorité et respect
Je viens de lire dans le journal qu'un enseignant en collège a été placé en
garde à vue pendant 24 heures pour avoir giflé un gamin qui l'a traité de
connard en classe.
L'enseignant sera jugé prochainement pour 
!
Je suis consterné ! 
Je n’encourage pas la violence qui n’est jamais une bonne
solution…mais tout de même… J'ai dans ma famille plusieurs membres
qui sont dans le milieu éducatif et qui me disent:
"comment voulez-vous rappeler à
l'ordre des gamins qui n'écoutent rien, font le chahut ou sont parfois violent en
classe ? "
Qu'est ce que c'est que ça ? C'est les gamins qui font la
loi dans la classe maintenant et qui sont prêts à planter un couteau dans le dos
du prof quand ils ont une mauvaise note ?! comme on en a eu un exemple il n'y
pas longtemps.
Qu'est ce que vous en pensez ? Comment faire quand les élèves changent et que
l'on limite les enseignants à la passivité devant des actes de rebellion !!
Personnellement, je ne regrette aucune des tartes que j'ai reçu quand je faisais des bétises étant petit car elles étaient toutes justifiées et elles m'ont fait comprendre les limites...
Quand tu entends des parents dire à leur gamin de 5 ans, si le prof te fout une baffe, je viens te défendre et lui mettre un pain dans la tronche....(entendu...quand mon fils avait 5 ans....)
Que fais-tu lorsque ton enfant n'obéis pas....quand le caprice dépasse l'entendement ?
Sos Parents débordés, dépassés...n'existent pas encore...comment rétablir le respect quand le dialogue ne passe pas....
Je vais te dire, je suis en plein dans ce dilemme, mon fils est dans une école avec éducateurs....dans sa classe que des cas difficile et pourtant mon fils n'est pas un mauvais garçon....les enfants savent qu'ils ont tous les droits...donc tout dérive....je voudrais rétablir le contact avec lui....les éducs aussi, les profs aussi....mais quoi faire...lorsque je demande aux professionnels quoi faire, que l'on me donne les clés, les outils....les méthodes....là ! aucune réponse...rien....faut attendre...attendre quoi....
Alors, j'attends, je me bouffe la santé....parce que je vois au travers de mon fils, de ses copains, des jeunes alentour que la société fout le camp...Le mot respect n'existe plus....parce que l'autorité est lapidée par les lois...Il est interdit aux adultes de faire de la répression, tout est considéré comme de l'agression verbale ou physique....voilà, le monde dans lequel nos petits et vos petits vont évoluer....il est grand temps de réagir....
j'ai reçu des baffes petites, parce que je le méritais...je manquais de respect....et la manière pour que je me tienne tranquille....la gifle....et voilà....j'en suis pas morte...d'autres que moi on vécu la même chose...et nous ne sommes pas des tortionnaires ni des pro-gifles....
De tout temps les enfants se sont frottés aux limites de l'autorité....Aujourd'hui....il n'y a plus de limite....les adultes ont les poings liés....comment veux-tu que les enfants évoluent avec res
ensuite je suis consternee moi aussi car si l'enfant etit celui de mr tout le monde on en aurait a peine parle les parents a ce momnet la des enfants violents devraient egalement etre sanctionne
on encourage les enfants a un manque de respaect c'est incroyable en plus qui ' ajamais reçu une gifle
auc achot comme un vulgaire meurtier certains d'ailleurs n'y vont meme pas je suis scandalisee il faudrait faire une petition sur internet pour le defendre et denoncee cela comme un abus de pouvoir voila mon avis bonne journee louis et encore merci bisous patricia
Par contre, j'aurais été à la place du gamin, mon père m'aurait bien fait comprendre la notion de respect à avoir envers les autres.
Moi je dis que ça fait peur pour le futur, ce genre de comportement.
Dans le cas présent l'insulte est minorée, uniquement la gifle est retenue...nos enfants entendent ce qu'il se dit à la radio, la TV....que pensent-ils....qu'ils ont tous les droits...Il serait temps de réagir....De réintégrer dans notre système éducatif que :
d'une part : les enfants ont des droits et des devoirs
d'autre part : les parents ont des devoirs et des droits...
Nous avons oublié les vraies valeurs de notre démocratie...
Affaire à suivre le procès est le 27 mars prochain... En correctionnelle.....disproportion, disproportion...Non !
Quand, dans l'échange des paroles, l'écolier se dispense de tout respect à l'égard du maître, non seulement parce que c'est un adulte, mais parque qu'il incarne une institution. Quand les parents d élèves, avant de connaître les faits, avant tout contact avec l'éducateur, donnent a priori raison à leur enfant et manifestent, jour après jour, un profond mépris pour l'école. Quand les discours qui circulent dans la société dévalorisent systématique les valeurs qu'est censée transmettre l'école.
Au lieu de condamner l'enseignant gifleur, la société devrait s'interroger sur une évolution qui tend à rendre l'éducation impossible et menace la démocratie elle-même.
S'en prendre à un prof qui n'en peut plus fait oublier que l'état de l'éducation s'aggrave.
L'évolution n'est pas fatale, il faut un sursaut politique. Il est possible de redonner, dès l'enfance, le respect des institutions et de dire et redire ceci :
quand elles s'écroulent, c'est toujours la violence qui survient.
Un geste symbolique fort serait l'arrêt des poursuites judiciaires, accompagné d'un vaste examen de conscience de l'Education nationale, de la République sur l'état de l'éducation. Le monde des adultes, dans la famille et dans l'école, a-t-il encore la volonté de donner à l'enfant le respect des institutions ?
éditorial OF 6/02/08 - Guy Coq Essayiste.Dernier livre paru : Dix propositions pour une école juste (DDB 2007)
De la Gifle au tribunal
Un professeur qui n'arrive pas à se faire obéir et s'énerve ; un élève qui l'insulte ; la gifle part. Après la plainte déposée par les parents, l'enseignant d'un collège du Nord sera jugé, le 27 mars, pour "violence aggravée sur mineur". Les syndicats d'enseignants et les fédérations de parents d'élèves, sans défendre le geste, jugent, à juste titre; "disproportionnée" la suite judiciaire donnée à l'affaire. Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale, a souhaité qu'elle ne fasse pas oublier "la réalité quotidienne" vécue dans les établissements scolaires.
Normalement, dans une institution éducative, les limites sont admises et respectées. L'enseignant -élément clé d'une institution - a, du coup, en partage, une autorité, c.a.d le droit de demander, et même d'exiger de ses élèves le respect de certaines règles, notamment celles qui font de la classe un espace symbolique différent de la maison et de la rue. Normalement, en devenant écoliers, les enfants intériorisent les contraintes de leur présence dans l'institution...
Seulement, aujourd'hui, notre société d'individus qui se considèrent souvent comme souverains met en péril la structure même de ses institutions. Cela rend parfois l'éducation impossible.
L'institution scolaire est menacée, par exemple, quand le maître se voit contraint de négocier en permanence son autorité avec des élèves. Quand il se voit contraint de faire la leçon dans le bruit incessant et dans l'absence d'une attention collective consentie. Quand, dans l'échange des paroles, l'écolier se dispen